Cyril Féraud prend les commandes de "Tout le monde veut prendre sa place" ("TLMVPSP") à compter du lundi 9 septembre prochain, en remplacement de Jarry qui a souhaité quitter l'émission pour se consacrer à son prochain spectacle. Et celui qui a quitté la présentation de "Slam" sur France 3 pour prendre les rênes du jeu du midi de France 2 n'arrive pas seul. Avec lui, il apporte un grand nombre de nouveautés à l'émission.
Un nouveau décor avec plus de place pour le public
Pour se démarquer des précédentes incarnations du programme, Nagui de 2006 à 2021, Laurence Boccolini de 2021 à 2023 puis Jarry sur la saison 2023/2024, Cyril Féraud a imaginé de nombreux changements pour le jeu diffusé tous les jours avant le journal de 13 heures. "Ce qui m'a aidé, c'est d'insuffler les nouveautés, c'est comme ça que j'ai aussi mis ma patte dans les premières émissions", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse le 25 juin dernier.
Première nouveauté qui sera visible à l'écran, un "nouveau décor très lumineux, très grand", qui laisse davantage de place pour le public. "Il y a davantage de public. On a un public plus grand pour mettre l'ambiance", explique Cyril Féraud. Un nouveau décor auquel s'ajoute un nouvel habillage à l'écran : "On a refait une partie de l'habillage des questions, très coloré aussi".
Un générique chanté
Cyril Féraud - que l'on entendait déjà dans le générique de "Slam" avec son fameux "Et ça slam" - qui aime donner de la voix a également décidé de chanter le générique de "TLMVPSP". Il entonne "Tout le monde, tout le monde, tout le monde veut prendre sa place". Un nouveau générique dont il est "très fier", précisant que "tout le public chante toute la journée", pendant les enregistrements.
Une nouvelle place de marque pour le champion
Cyril Féraud rappelle que "le champion, c'est la star de 'Tout le monde veut prendre sa place'". C'est pourquoi dorénavant, le champion sera installé sur son fauteuil rouge dès le début de l'émission et restera en plateau pendant toute la durée du jeu. "Le champion a une place de choix maintenant dans l'émission puisque le champion ou la championne passe toute l'émission avec moi en plateau", indique Cyril Féraud qui ajoute : "Il est vraiment non seulement sur le fauteuil rouge mais il est désormais sur un promontoire, un peu comme un roi pour pouvoir assister à l'émission, rebondir sur les questions, dire au fur et à mesure de l'émission ce qu'il pense des différents candidats, ce qui n'était pas le cas précédemment." Un fauteuil installé "sur un piédestal surélevé, avec des escaliers, un tapis rouge pour y accéder", décrit l'animateur.
Davantage de questions posées
"Pour la mécanique, on va poser davantage de questions aux candidats", révèle Cyril Féraud. "En manche une, on a rajouté une question pour tous". Ce qui porte dorénavant le nombre total de 'questions pour tous' à 3. "Ce qui permet d'avoir encore plus de suspense, encore plus de jeu pour les téléspectateurs et d'avoir un peu moins d'égalité", justifie le nouveau visage de l'émission.
"En manche 2, on a rajouté deux questions aussi", indique Cyril Féraud, précisant qu'il y aura désormais 3 questions duos au lieu de 2 et 3 questions carré au lieu de 2. "Ça permet vraiment de tester les connaissances des candidats sur le thème qu'on va explorer", explique celui qui est aussi à la tête de "100% Logique".
Du changement est aussi prévu pour la finale. "Historiquement dans 'Tout le monde veut prendre sa place', il y avait six questions pour le champion et six questions pour le finaliste. Ça avait été réduit à cinq. Donc nous allons réinjecter cette fameuse question qui soulevait le débat".
Comme il le raconte, pour son arrivée à la tête de "TLMVPSP", Cyril Féraud est allé voir sur les réseaux sociaux ce que les téléspectateurs pensaient de l'émission. "Avant les tournages des premières émissions, je me suis baladé sur Twitter, Instagram, Facebook, pour lire des milliers de commentaires de téléspectateurs qui regrettaient tous le fait qu'une question ait été enlevée en finale." La décision de remettre à l'ordre du jour cette 6ème question vient d'ici. "A mon avis, les téléspectateurs vont être contents, parce que là aussi, en finale, ça crée de la nouveauté."
Un travail de préparation que salue Alexandra Redde-Amiel, directrice des divertissements et des jeux de France Télévisions. "Très honnêtement, il a fait un travail de fourmi pour justement tout bien regarder, analyser, comprendre. C'est un énorme bosseur et c'est impressionnant de voir à quel point, quand il prend une aventure comme ça entre les mains, il la bosse" a-t-elle déclaré au cours de cette même conférence de presse avant de conclure : "Le diable s'habille dans le détail pour Cyril".
Un champion sous pression
Autre nouveauté que détaille Cyril Féraud : "Historiquement dans 'TLMVPSP', on affichait 4 thèmes pour la finale et on faisait clignoter à l'antenne, pour les téléspectateurs, le thème que le challenger aimerait avoir. Là, on va changer les choses. On va toujours afficher ces 4 thèmes mais, si le champion donne au challenger son thème fétiche, une alarme va retentir sur le plateau, ce qui va mettre un coup de pression au champion pour sa finale." Il en donne la raison : "C'est une émission sur laquelle on lit beaucoup que le champion est privilégié, et, oui de fait il est privilégié puisqu'il choisit son adversaire en cas d'égalité (et le thème des questions de la finale, ndlr). Mais lui mettre des petits coups de pression et rajouter des petits twists comme ça au bout de 18 ans de quotidienne, je trouve que c'était important pour créer de la nouveauté."
