Clash
Eric Zemmour n'en démord pas
Publié le 11 janvier 2011 à 19:42
Par Julien Bellver
Jugé pour des propos controversés sur les Noirs et les Arabes devant le tribunal correctionnel de Paris, le chroniqueur qui refuse "le politiquement correct" persiste et signe.
Crédits : Abaca Crédits : Abaca© Eric Zemmour au tribunal correctionnel de Paris le 11 janvier 2011.
Crédits : Abaca Crédits : Abaca Crédits : Abaca Crédits : Abaca Crédits : Abaca
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Droit dans ses bottes, le polémiste Eric Zemmour a été accueilli par de nombreux journalistes et photographes aujourd'hui au tribunal correctionnel de Paris. Il y sera jugé pendant trois jours pour « provocation à la haine raciale ».

Le chroniqueur de Laurent Ruquier qui dit vouloir « refuser le politiquement correct », a défendu avec vigueur ses propos tenus quelques mois plus tôt sur Canal +. « Quand on décrit la réalité, on est criminalisé » a regretté le journaliste à l'audience selon l'AFP. « Je ne provoque pas et je suis pour la liberté d'expression » a-t-il expliqué.

Aux associations qui l'attaquent, il les accuse de « criminaliser une parole qui ne veut pas se coucher devant le politiquement correct ». « La réalité n'existe pas pour ces messieurs, il faut qu'elle rentre dans les cadres idéologiques qu'ils ont créés il y a trente ans (...) Si on en sort, on est traité de provocateur, au pire de nazi » a-t-il expliqué.




C'est sa déclaration dans Salut les Terriens ! sur Canal + en mars dernier qui a déclenché une vague d'indignation. Invité de l'émission de Thierry Ardisson, Eric Zemmour expliquait à l'époque : « Les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que les plupart des trafiquants sont noirs et arabes... c'est un fait ». La chaîne Canal + avait été mise en demeure par le CSA pour cette sortie du journaliste.

Enfin, concernant les propos sur la discrimination au travail, Eric Zemmour s'est une nouvelle fois insurgé : « Discriminer, ça n'a rien d'infamant (...) On choisit ses employés, ses amis, ses amours... La vie humaine est une machine à discriminer. On a choisi ce mot pour nous imposer une certaine pensée ». Interrogé sur BFM TV, son avocat a expliqué : « Jamais la parole n'a été condamnée. C'est si vrai que pour la première fois, dans un procès en diffamation, il y a dans chacune des associations des voix discordantes ».

Le reportage de BFM TV consacré à ce procès :

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