Elle rappelle que ce n'est pas son choix. Hier, Charline Vanhoenacker, humoriste de France Inter, a accordé un entretien au titre de presse "Le Monde". Au cours de l'interview, la comique est revenue sur l'arrêt de son billet quotidien dans la matinale présentée par Léa Salamé et Nicolas Demorand. Le 10 juin dernier, elle avait simplement réagi par le biais d'un tweet, précisant que la direction de France Inter lui "avait signifié l'arrêt de sa chronique matinale" : "Je ne m'y suis pas opposée, donc j'y prends part".
Dans les colonnes du journal du soir, elle a raconté comment elle a appris la nouvelle. "Il y a deux mois, la direction de France Inter m'a signifié que ma chronique s'arrêterait à la rentrée. L'échange a été cordial, mais j'ai senti qu'il ne servait à rien de batailler, que la décision était prise", a commencé Charline Vanhoenacker. Et d'ajouter : "La direction m'a expliqué qu'il allait y avoir des changements dans la matinale, que ma chronique en faisait partie, ce que je peux entendre. Sur le moment, cela m'a surprise".
"Mais voilà déjà huit ans que je réalise cet exercice. Cela demande beaucoup d'énergie", a-t-elle confié. Et de relativiser : "Je prends cet arrêt comme une opportunité. C'est bien de changer. Et on m'a proposé de garder une chronique hebdomadaire dans la matinale".
Par ailleurs, Charline Vanhoenacker a assumé les prises de position de son émission "Par Jupiter", qui, elle, est prolongée la saison prochaine : "Nous faisons de l'humour et c'est assumé comme tel ! Nous sommes les premiers à nous moquer de nous-mêmes, à nous traiter d'islamo-gauchistes et à prévenir qu'on tord les faits, qu'on piétine l'info". "Ce n'est pas moi qu'il faut regarder, c'est la rédaction de France Inter. Or, cette rédaction fait son boulot de manière irréprochable", a souligné l'humoriste. Et de poursuivre : "C'est nous qui sommes attaqués. Et bien, tant mieux si nous servons de paratonnerre à la rédaction. J'en suis ravie !".