L'ex-ministre s'agace. Ce matin, Rachida Dati était l'invitée politique de Léa Salamé sur France Inter à 7h50. Présente un peu plus tôt dans le studio de la matinale, présentée ce mercredi par Marc Fauvelle, elle a assisté, irritée, à l'édito politique de Yaël Goosz, chef du service politique de la station. Le journaliste est revenu sur la prise de parole d'Emmanuel Macron hier au Parlement européen de Strasbourg et la réaction des eurodéputés à son discours.
"Ce qui est sûr, c'est qu'il était très applaudi sur la plupart des bancs européens. Pourquoi ? Parce qu'il a fait vibrer la fibre des pères fondateurs...", a lancé Yaël Goosz, avant d'être coupé par Marc Fauvelle : "Commentaire de Rachida Dati à côté de vous, pardon". Hérissée par les propos de l'éditorialiste, l'ancienne ministre de la Justice l'a recadré : "Non, mais franchement... Vous y étiez ?". "Bah j'ai regardé le débat à la télévision", a répondu le journaliste de France Inter, avant d'être interrompu de nouveau par l'eurodéputée LR : "Vous avez regardé ? Moi, j'étais dans l'hémicycle. Il n'a pas du tout été, ni ovationné, ni super applaudi."
Selon Yaël Goosz, le président de la République a reçu "beaucoup d'applaudissements" des bancs des mouvements politiques PPE et PSE, les équivalents du centre droit et du Parti socialiste. "Vous n'y étiez pas alors, alors je vous invite à faire une chose, parce que France Inter aime bien les vérifications. Vous allez regarder en replay. J'invite les auditeurs à regarder les images du discours, avec un hémicycle droit complètement plein", a ajouté sèchement Rachida Dati. L'éditorialiste a rétorqué : "J'invite tout le monde à regarder également. Que chacun se fasse son avis. Mais je peux continuer, c'est possible ?".
"On va laisser Yaël Goosz terminer son édito et on va en reparler avec vous dans quelques minutes. On va essayer de faire ça dans l'ordre", a poursuivi Marc Fauvelle, afin de calmer les tensions. Alors que le journaliste, qui remplaçait ce mercredi Thomas Legrand, a repris sa chronique, Rachida Dati a glissé : "Mais il fallait être sur place !" puremedias.com vous propose d'écouter la séquence.