François Hollande désigné comme candidat du PS à la présidentielle, sa compagne Valérie Trierweiler semble désormais bien décidée à jouer un rôle public aux côtés de son compagnon. Après avoir évoqué son histoire d'amour "exceptionnelle" dans Le Nouvel Observateur, la journaliste répond aux questions de Paris Match, l'hebdomadaire qui l'emploie.
Elle confirme qu'elle souhaite aider son compagnon même si elle n'est pas prête à tout. Elle explique pourquoi elle n'est pas montée sur scène à ses côtés après sa victoire de dimanche : "Parce que c'est sa victoire à lui. Il ne la doit qu'à lui-même, à sa ténacité, à sa persévérance. C'était inconcevable pour moi. Ce n'était pas ma place. Nous ne sommes pas un couple à l'américaine". Valérie Trierweiler souhaite prendre exemple sur le couple Jospin-Agacinski. Elle souhaite même bientôt s'entretenir avec la philosophe pour avoir ses conseils. Idem avec Audrey Pulvar, elle aussi journaliste, qui vit avec un autre socialiste, Arnaud Montebourg.
Même si elle admet parler beaucoup politique avec François Hollande (elle est à la base journaliste politique même s'il a choisi de se mettre en retrait), Valérie Trierweiler refuse tout rôle auprès du candidat à l'Elysée et tacle au passage Anne Sinclair : "On parle beaucoup de politique (...) mais ce n'est pas quelqu'un qu'on influence. Il écoute tout le monde et, ensuite, il prend ses décisions seul (...) Je ne partage pas la conception d'Anne Sinclair qui expliquait que, pour elle et DSK, toutes les décisions se prenaient à deux".
Si elle s'implique dans sa campagne, c'est surtout pour être à ses côtés car elle précise, "nous avons besoin d'être ensemble". "Je n'ai pas choisi d'avoir une vie publique. J'ai choisi François. Mais je m'adapterai (...) Je comprends que les gens aient envie de savoir, je répondrai à quelques demandes, mais j'éviterai la surmédiatisation" explique-t-elle.