Il ne veut pas être oublié. Selon "L'Opinion", Jack Lang contacte régulièrement l'hebdomadaire "Paris Match" afin de figurer de nouveau dans la liste du baromètre de popularité des politiques, réalisé par l'institut Ifop. Écarté en 2015, l'ancien ministre de l'Education se plaint de ne plus être présent dans le panel du sondage. Député socialiste du Pas-de-Calais jusqu'en 2012, il n'a pourtant plus de fonctions politique et est depuis 2013 président de l'Institut du monde arabe.
"En janvier 2015, l'Ifop décide de revoir son inventaire de 50 noms testés mensuellement. Après des années de présence, Jack Lang et Jean-Louis Borloo en sont écartés. Les deux hommes s'en émeuvent largement", écrit "L'Opinion" vendredi dernier, précisant que : "Le ministre de la Culture de François Mitterrand écrit encore régulièrement à la direction de 'Paris Match' et à l'institut de sondage pour y être réintégré." Contacté par "Le Lab", "Paris Match" a confirmé cette information, expliquant qu'un "collaborateur (de l'ancien ministre) envoie une à deux fois par an un mail" afin que Jack Lang réintègre le panel des personnalités politiques.
L'ex-maire de Blois ne semble pas être le seul politique à avoir réclamé sa présence dans les études de popularité des politiques. Toujours d'après "L'Opinion", lorsque Jean-Marie Le Guen était ministre de Manuel Valls, il aurait réclamé d'apparaître dans le baromètre Kantar-Sofres. Même demande pour Nicolas Dupont-Aignan et Corinne Lepage il y a quelques années. Des proches de Cécile Duflot seraient aussi intervenus auprès de certains instituts de sondage afin d'intégrer des baromètres dans la perspective de la présidentielle de 2017. Éliminée de la primaire de EE-LV en 2016, la femme politique n'a depuis plus vu son nom dans les études de popularité.