Le grand déballage continue pour Julien Courbet. Evincé de France 2 après l'arrêt de son jeu "Seriez-vous un bon expert ?" et une série de tweets, l'animateur et producteur a déjà confié à Télé 7 Jours avoir trouvé son licenciement "particulièrement violent". Hier, Julien Courbet a poursuivi sa tournée médiatique en passant notamment sur RTL et au "Grand Journal de Canal+", afin de revenir plus en détails sur ce licenciement.
Ainsi, chez Marc-Olivier Fogiel, l'animateur est revenu sur ses tweets, qu'il a assuré une fois de plus n'être que de l'humour. "Depuis quand un employé n'a pas le droit de dire la vérité, j'ai simplement dit 'mon émission s'arrête faute d'audience' puisque c'est ce qui a été dit par Philippe Vilamitjana, et c'est faux, c'est complètement faux !" s'est ainsi indigné l'animateur, ajoutant "Sur les ménagères, je suis tous les soirs devant On n'demande qu'à en rire en moyenne et quasiment à égalité avec Mot de passe donc ce n'est pas pour l'audience qu'on m'a sorti de là, ce n'est pas vrai, c'est impossible..."
"Je ne me plains pas d'être licencié, ils ont le droit de licencier qui ils veulent, je veux juste, et c'est pour ça que je vous parle, qu'ils disent la vérité" a tenu à préciser Julien Courbet. "C'est juste la méthode, par mail à 21h50 on m'annonce mercredi que je suis licencié et à 4h du matin dans les boîtes aux lettres il y a Le Parisien qui est distribué avec une grande interview de Philippe Vilamitjana, donc je suppose que l'interview a eu lieu dans l'après-midi. On m'envoie le mail à 22h comme ça je ne peux pas réagir et on prend la main sur la communication" a reproché l'animateur, qui a aussi affirmé ne pas avoir eu de coup de téléphone de France 2 depuis une semaine.
De plus, Julien Courbet se défend de faire une émission qui coûte cher à France 2. "Mon émission est la moins chère des quatre. Elle coûte 30.000 euros" a assuré l'animateur. "Je n'ai pas de temps à perdre à passer dans les bureaux, je n'ai pas de carte à un parti politique, je suis apolitique et je le revendique, a-t-il poursuivi. Je ne dis jamais pour qui je vote. Je n'ai pas de réseaux, je ne fais partie d'aucune association." Enfin, bien qu'il ait assuré n'avoir "aucun plan B, aucun plan C, aucun plan D", Julien Courbet a confié que "le téléphone a déjà sonné"...