Que s'est-il donc passé entre Christophe Hondelatte et Philippe Val ? Ce midi, l'animateur de "RTL Soir" et "On refait le monde" sur RTL a mis en ligne sur son compte Facebook une - longue - lettre ouverte à l'attention du patron de France Inter. Il la commence en parlant de sa récente reconversion dans la musique, qui a tant fait couler d'encre et qu'il compte poursuivre, et qui le conduit aujourd'hui à faire "des bilans".
Puis, il professe son amour à la station de Philippe Val. "Je suis un enfant de France Inter. C'est ainsi, je n'y peux rien. Et j'assume", explique-t-il ainsi, tout en reconnaissant le côté peut-être surprenant de sa déclaration quand il travaille sur une radio concurrente. "J'assume parfaitement être aujourd'hui un pilier inconditionnel d'RTL, ma maison, ma famille. RTL m'a offert de devenir un journaliste populaire. Cela me plait bien, de parler aux gens, aux petits, aux grands. Cela me convient mieux, finalement. Mais là n'est pas le sujet. Et ne va pas te figurer que je viens ici te quémander une place sur France Inter. Non ça n'est pas le sujet !", ajoute-t-il, sans pour autant préciser quel est le sujet de cette lettre, justement.
Christophe Hondelatte évoque ensuite les influences qui l'ont conduit à se lancer dans la musique, et plus particulièrement celle de Jean-Louis Foulquier, animateur qui a officié pendant plus de quarante ans sur France Inter. Evoquant avec lui son envie de musique, Christophe Hondelatte avait reçu un "précieux conseil" de sa part : "Si tu as ça en toi, fais le. Moi je n'en ai pas vendu beaucoup mais je ne regrette rien", lui avait ainsi lancé Foulquier. "J'ai longtemps effacé (refoulé ?) ce 'message', et il me revient soudain. Je voulais te le transmettre, comme un 'héritage'", poursuit-il ensuite, toujours à l'attention de Philippe Val.
Christophe Hondelatte se justifie ensuite sur sa démarche-même et le côté public de cette déclaration. "J'aurais pu t'appeler ou t'envoyer un SMS. Cela doit tenir à l'envie de coller à l'époque. De cela, crois bien, je ne suis pas fier. Mais comprends que je suis comme toi sans doute, je ne veux pas vieillir. En tous cas pas trop vite", poursuit ainsi l'animateur avant de préciser qu'il n'attend rien en retour et qu'il sait bien que France Inter ne diffusera pas sa musique. "Tu ne diffuseras pas plus de chansons d'Hondelatte sur France Inter que les tubes de Patrick Sébastien !", dit-il en forme de conclusion, avant de terminer par un grandiloquent "Amen (c'est du latin. Point.)".