Selon son avocat, il n'est pas mis en examen. Hier soir, le rappeur Booba a publié sur ses réseaux sociaux un communiqué de presse de son avocat annonçant que l'artiste était placé sous le statut de "témoin assisté" après une plainte de Magali Berdah.
Après un été conflictuel entre la papesse des influenceurs et le Duc de Boulogne, le mois de septembre 2022 a été compliqué pour l'ancienne chroniqueuse de "TPMP People" sur C8. Visée par un numéro de "Complément d'enquête" sur France 2, Magali Berdah a fait l'objet d'une enquête ouverte par le parquet de Grasse, contre son entreprise Shauna Events, à la suite d'une plainte pour "pratiques commerciales trompeuses".
De son côté, l'entrepreneuse avait annoncé avoir déposé une plainte contre le chanteur le 1er juin 2022 pour "menace de mort", "harcèlement par un moyen de communication électronique" et "injure publique à raison de l'origine et du sexe". Une enquête avait été ouverte par le pôle national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris. Elle avait déclaré dans un communiqué mi-juillet être la cible de Booba depuis plusieurs mois "par des publications mensongères et humiliantes" : "Depuis, je subis un harcèlement en ligne de masse".
"Monsieur Elie Yaffa, plus connu sous le nom de Booba, s'est rendu aujourd'hui à sa convocation judiciaire par un juge d'instruction de Paris. Compte tenu de son éloignement géographique, il a été entendu par l'intermédiaire d'une visioconférence organisée depuis sa résidence à Miami", a fait savoir l'avocat du rappeur dans son communiqué hier. Et de poursuivre : "Cependant, à l'issue de son audition, le magistrat a conclu qu'il n'y avait pas d'éléments pour justifier sa mise en examen. Il a donc été placé sous le simple statut de 'témoin assisté'".
Selon le conseil de Booba, "la justice a considéré que la plainte de la 'papesse des influenceurs' était infondée". "Pour sa part, Booba indique être tout à fait disposé à être entendu par le même biais, tant par les autorités judiciaires que par la représentation nationale, si besoin est", est-il indiqué dans le communiqué.
"Rappelons que la forte médiatisation de ces affaires par celui-ci a conduit les pouvoirs publics à agir de manière résolue, notamment par l'adoption à l'unanimité le 30 mars 2023 d'une loi visant à réguler le monde des 'influenceurs'", a souligné l'avocat. Et de conclure : "Le ministre de l'Economie a lui-même salué le rôle salutaire de Booba en soulignant qu'il avait 'raison de dénoncer ces excès'".