La rentrée des télés : Stéphane Bern et ses "Visites privées" un peu trop sages
Publié le 5 septembre 2016 à 17:29
Par Charles Decant
L'animateur est aux commandes de "Visites privées" tous les après-midi sur France 2.
Stéphane Bern présente "Visites privées" Stéphane Bern présente "Visites privées"© Gilles Gustine
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La rentrée des télés. Seul rescapé des après-midis de la saison 2015-2016, Stéphane Bern écope d'une nouvelle quotidienne cette saison sur France 2, "Visites privées". Plus à sa place que dans "Comment ça va bien", dans le décor impressionnant du Garde-Meuble de la République, Stéphane Bern s'intéresse chaque jour à des thèmes larges astucieusement explorés à travers des angles originaux.

Pour ce faire, il accueille une équipe de jeunes chroniqueurs envoyés sur le terrain pour mener l'enquête, avant de venir compléter leur expérience en plateau. Chaque thème est lié de près ou de loin à l'histoire, à nos institutions et au patrimoine français, ce qui permet à Stéphane Bern de rebondir régulièrement et de glisser des anecdotes historiques, tandis qu'un invité spécialisé ponctue le débat.

Ca rame un peu en plateau

Dans cette première consacrée aux animaux, Benjamin Hoffman s'est intéressé à l'histoire de la captivité, Ariane Dubois s'est promenée au zoo de Beauval, Louisa Ould (vue dans "The Island") a visité la plus vieille école vétérinaire de France, tandis que Quentin Lavogez s'est intéressé à la girafe Zarafa. Chaque reporter apporte sa patte à son sujet, toujours instructif et qui dure entre quatre et huit minutes - un peu long parfois.

Mais la partie plateau du magazine rame un peu. Décor prestigieux et fragile oblige, il était inenvisageable d'enregistrer l'émission en public, et son absence est regrettable. Les chroniqueurs sont aussi trop éloignés de l'animateur et l'un de l'autre, pour laisser plus de place... à un magnifique tapis central. Du coup, l'ensemble manque de chaleur, de spontanéité et de vie. Et côté rythme, l'émission met un peu de temps à se mettre en route. Dommage pour un concept original, bien incarné et instructif, mais des changements sur ces points faibles sont a priori déjà prévus pour les numéros futurs.

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