Stéphane Bern ou Claire Chazal ministres de la Culture ? C'est la folle rumeur qui courait après l'annonce de la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre. Mais une fois le remaniement terminé, ni l'ancienne présentatrice du 20h de TF1, ni l'animateur de "Secrets d'histoire " ne sont entrés au gouvernement. À la place, c'est Rachida Dati qui a pris le fauteuil occupé jusque-là par Rima Abdul-Malik rue de Valois. Lors d'un point presse tenu ce mercredi 17 janvier à laquelle les journalistes de "20 Minutes" et "Télé-Loisirs" ont notamment pu assister, Stéphane Bern est revenu sur ces rumeurs qui le projetaient déjà dans une toute autre carrière. Des rumeurs pas si infondées, puisque le présentateur a admis que son nom avait bien été évoqué lors du remaniement.
"On m'a proposé un poste, je ne peux pas vous dire lequel, mais un jour Emmanuel Macron m'a dit : 'Ça ne te dirait pas un poste dans le patrimoine ?' J'ai dit 'Surtout pas'. Mon métier, c'est de faire de la télévision", a-t-il confié. "On dit que je suis l'ami d'Emmanuel Macron, mais j'étais ami avec tous les Présidents. Je suis d'abord l'ami de toutes les Premières dames, dont j'ai présenté tous les galas. Ça ne veut rien dire. J'ai déçu beaucoup de monde, mais je n'avais aucune intention" de rejoindre le gouvernement, explique-t-il. "On m'aurait démissionné au bout de cinq minutes, j'aurais dit tout ce que je pense, plaisante encore l'animateur, en assurant qu'il n'aurait même jamais accepté ce poste. Et quand je vous dis jamais, c'est vraiment jamais. J'ai un métier que j'adore (...) Je ne veux pas m'enfermer dans un bureau, à diriger un établissement public ou être dans un ministère. Je suis beaucoup plus utile, me semble-t-il, là où je suis", a-t-il insisté.
En cas de nomination à un poste au gouvernement, l'animateur aurait surtout défendu sa maison, France Télévisions : "Je crois beaucoup au service public. France 3 est pour moi l'une des chaînes qui fait le plus pour la culture, avec France 5 et toutes les chaînes du groupe". Faute de rejoindre les plus hautes sphères du pouvoir, il espère pouvoir continuer de s'engager autrement. "Ça ne m'empêche pas d'être politique au sens de prendre part à la vie de la cité. J'ai accepté une mission bénévole pour le patrimoine, j'ai accepté de défendre un certain nombre de valeurs - la semaine dernière, je suis allé faire une masterclass d'histoire dans des quartiers défavorisés par exemple. Ma notoriété me permet de donner mon temps pour 'Humanisme et Habitat', l'association 'Les Petits princes'... J'ai la liberté de faire des choses pour les autres, ce que je ne pourrai pas faire si j'acceptais un poste. C'est peut-être cette liberté que tous les présidents aiment."