Une première satisfaisante pour Laurent Ruquier. Ce lundi, le présentateur débriefe auprès de "20 Minutes" le premier numéro de sa nouvelle émission, "On est en direct", diffusé samedi soir sur France 2. Au cours de cette interview, l'animateur raconte notamment le "problème d'oreillette" qu'il a eu lors de l'entretien avec le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti : "Il paraît que ça ne s'est pas trop vu, mais j'ai galéré. Non pas sur le fond, mais sur la forme. On me parle juste dans l'oreillette pour me dire de combien de temps je dépasse. Là, je n'avais aucun moyen de savoir combien de temps je faisais".
Celui qui incarne également "Les Grosses têtes" sur RTL a ainsi été "content" de sa première car il n'a "pas couru après le temps" : "Même si là, on a fait un peu trop long, mais on va régler tout ça". "Il est là, le danger du direct : on se dit qu'il faut absolument tenir le temps et on gâche des interviews en courant après le chrono. J'aime bien avoir le temps de dire ce que je veux, de faire ce qu'il y a à faire", ajoute-t-il. Laurent Ruquier précise que l'émission a également été très "affectée par les contraintes sanitaires" et qu'il "ne peut pas encore faire exactement ce qu'(il) voudrait qu'(il) fasse".
Pour le deuxième numéro d'"On est en direct", l'animateur va "essayer de prendre moins d'invités principaux" et "davantage d'invités qui viendront se greffer sur ceux qui sont déjà programmés" : "On va tenter de ne faire que deux heures au lieu de deux heures trente pour la première. Mais il y a plein de choses qui s'étaient ajoutées au dernier moment comme la chanson de Catherine Ringer en hommage à Juliette Gréco ou Jean-Marc Généreux qui est venu alors que ce n'était pas prévu".
Du côté des audiences, le talk a été suivi par 805.000 téléspectateurs, soit 13,3% des individus de quatre ans et plus, selon Médiamétrie. Un score "plutôt pas mal", pour Laurent Ruquier, qui estime être "parti sur des bonnes bases". "L'un de mes combats ces dernières années a été de dire aux journalistes d'arrêter de comparer les chiffres d'aujourd'hui avec ceux d'antan parce que la façon de regarder la télé a changé", souligne-t-il, demandant à ce que l'on compare son programme aux autres talk-shows : "On arrive à faire entre minuit et deux heures du matin à peu près les scores que les autres font entre 19h et 21h. Nous, on ne coupe pas l'émission en deux parties, donc la moyenne est calculée sur deux heures trente de programmes". Et de conclure : "On part donc sur des bases neuves et on va se rendre copte qu'on ne fait pas un mauvais score".