"L'offre de contenus va doubler d’ici 18 mois" : Exit RMC BFM Play, la plateforme de streaming du groupe de Rodolphe Saadé renommée RMC+

Dans une interview accordée au Figaro, le directeur général de RMC Story et de RMC Découverte a dévoilé les nouvelles ambitions du groupe RMC BFM en matière de streaming, alors que ce marché de la "BVOD" (pour "Broadcaster Video On Demand") est en pleine croissance, tant sur le front des audiences que de la publicité.

Dans la lignée de TF1+ et M6+, la nouvelle plateforme RMC+ devrait ainsi monter en puissance dans les mois à venir. Et le changement ne se limitera pas à une simple modification de nom. Le service de streaming du groupe RMC BFM propose actuellement environ 5.000 heures de programmes : l'ambition de ses dirigeants est de doubler ce catalogue dans les 18 prochains mois. Ce changement d'échelle s'accompagnera d'améliorations technologiques, notamment grâce à l'intelligence artificielle, pour enrichir l'expérience utilisateur.

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"Nous y apporterons des améliorations technologiques, grâce à l’IA notamment, afin d’enrichir l’expérience utilisateur. Surtout, l’offre de contenus, soit environ 5.000 heures de programmes aujourd’hui, va doubler d’ici dix-huit mois environ. Toutes les nouveautés que nous lançons avec Nicolas de Tavernost, le président de RMC BFM et vice-président de CMA CGM Media, ont vocation à être performantes en linéaire et en streaming", souligne également Stéphane Sallé de Chou dans son interview. Cette stratégie s'inscrit dans une volonté plus large de développement du groupe, qui inclut notamment le retour de programmes emblématiques du PAF, comme "Ça se discute" sur RMC Story avec Estelle Denis, et le renforcement de sa grille de divertissements avec Vincent Lagaf', pour surfer sur le succès du retour du "Bigdil".

Selon les chiffres du "Figaro", le coût de grille de RMC Story et RMC Découverte atteint aujourd’hui "une petite vingtaine de millions d’euros pour chacune", en hausse de 20% depuis l’arrivée de CMA CGM au capital du groupe. "À elles deux, elles devraient générer 110 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2025, et afficher une marge proche des 30 %", précise également le quotidien.