C'est une sacrée bourde qu'a commise le vice-président du Front National, Louis Aliot,. D'après L'indépendant, ce dernier a ainsi envoyé par erreur à une de ses journalistes un SMS qu'elle n'aurait jamais dû lire. Le numéro 2 du FN, également candidat à la mairie de Perpignan, y insulte la journaliste Frédérique Michalak.
"Je viens de signifier à cette pute de Michalac, que dimanche je ne me déplacerai pas dans sa boutique. Elle courra derrière l'info. J'écris ce matin à son patron..." a ainsi envoyé le compagnon de Marine Le Pen à Frédérique Michalak vendredi matin. Se rendant compte de son erreur, Louis Aliot a adressé quelques minutes plus tard un SMS d'excuse à la journaliste : "C'est une erreur, vous l'aurez compris... Ce message était destiné à un autre. Je vous présente mes excuses pour cette erreur et les termes employés. Mais je trouve que notre traitement n'est pas respectueux. Voilà c'est mon opinion" a écrit le cadre du Front National.
Sur son site internet, "L'indépendant" a tenu à revenir sur l'origine de cette tension entre le journal et Louis Aliot. "La cause de cette haine, 12 lignes. Un petit écho paru dans L'Indépendant du vendredi 21 mars. Une rubrique, signée Frédérique Michalak (avec un 'K', s'il vous plaît) intitulée 'Six colistiers d'Aliot ne pourront pas voter' dans laquelle les électeurs perpignanais apprennent que six membres de la liste FN à Perpignan ne sont pas inscrits sur les listes électorales de Perpignan. Et la journaliste de conclure : 'Rien d'irrégulier sur le fond, mais un fort sentiment de légèreté et de désordre sur la forme'" a raconté le quotidien de l'Aude et des Pyrénées-Orientales.
"Douze petites lignes qui ont fait craquer le vernis et sortir Aliot de ses gonds. Hier, à 7 h 17, il adressait un premier SMS à notre journaliste : 'Le respect de l'électeur aurait été de regarder sur les autres listes le nombre de personnes qui peuvent se présenter, mais ne votent pas. En ce qui concerne la légèreté, je pense que notre présence dimanche dans vos locaux (L'Indépendant organise dimanche soir une soirée élections, diffusée sur notre site internet, en présence des candidats, ndlr) ne sera pas nécessaire . Bon WE" a également relaté le journal. Viendront ensuite le fameux texto d'insulte puis celui d'excuse.