Qui veut la peau du "Grand Journal" ? Limitant les prises de paroles depuis son arrivée à la tête de l'émission d'access de Canal+, aux audiences décevantes, Maïtena Biraben accorde cette semaine un entretien au féminin Grazia. Et comme à chaque interview depuis son changement d'émission, l'animatrice dédramatise la situation. "J'ai l'air brûlée ? J'ai de la Biafine ! Si je suis touchée par ça, je ne peux pas tenir. J'en ai encore sous le pied !", lâche-t-elle en réponse à une question où on lui demande si, à trop se rapprocher du soleil, on ne finit pas par se brûler.
"C'est une case très puissante. On est dans une autre cour quand on est en access sur Canal. J'avais besoin de jouer ce match-là, d'être dans cette cour-là", explique Maïtena Biraben qui estime avoir les épaules pour supporter la pression et les critiques sur un programme aussi exposé que "Le Grand Journal". "Quand vous êtes à la tête du vaisseau amiral, vous prenez plus de vagues que le soutier. Sinon il ne faut pas y aller", juge l'ancienne présentatrice du "Supplément" sur la chaîne cryptée.
Et ce n'est pas la fin du "Grand Journal de Cannes" qui l'effraie, au contraire. A ses yeux, "Cannes n'est pas un jouet pour enfant heureux". Et pour Maïtena Biraben, bien que l'émission ait perdu de son aura, beaucoup lui envient sa place. "Ce n'est pas parfait, je revendique. Aujourd'hui, c'est plus tendu parce que tout le monde veut mon job. C'est un peu égotique, mais ça me fait plaisir. Je suis prête à faire ce qu'il faut pour y rester", assure l'animatrice, précisant que la situation "(la) fait marrer" puisqu'elle n'est pas décisionnaire.
Quant à un possible abandon en cours de saison, Maïtena Biraben assure qu'elle n'y a jamais songé. Et elle assure continuer de tout donner au "Grand Journal", sa frayeur principale est d'"être prise en défaut sur (son) boulot". "Ca, je ne veux pas. Je ne peux pas. Ca me terrorise. Ca demande trop d'efforts de tricher", lâche-t-elle. Des propos confirmés par Augustin Trapenard, chroniqueur culture du programme qui a vu passer Michel Denisot et Antoine de Caunes avant Maïtena Biraben et qui estime que la nouvelle animatrice est celle qui travaille le plus.