L'annonce de son arrivée pour remplacer Jean-Michel Aphatie a suscité une vague de moqueries sur les réseaux sociaux. En septembre, Olivier Mazerolle, 73 ans, reprendra les commandes de l'interview politique de RTL. Ce choix n'a pas été compris par la plupart des observateurs des médias. "Il y a dans ce pays une ségrégation vis-à-vis des personnes qui ne sont pas jeunes. Cela me choque", explique le patron de la station, Christopher Baldelli, dans Le Figaro (payant) ce matin.
Pour lui, cette nomination va de pair avec une société qui "vieillit" et une radio qui "doit parler à tout le monde". "Quand nous mettons quelqu'un de jeune à l'antenne comme Laurent Ruquier (52 ans, ndlr) à la place de Philippe Bouvard, ou encore Sidonie Bonnec ou Alba Ventura, nous pouvons de l'autre côté mettre quelqu'un de plus âgé, comme Olivier Mazerolle. Ce qui compte, c'est renouveler l'offre", se justifie-t-il. Les audiences de ce quart d'heure, en baisse, lui donneront peut-être raison. Rendez-vous en novembre pour le vérifier.
Christopher Baldelli assure par ailleurs qu'il n'a pas proposé à Léa Salamé de remplacer Jean-Michel Aphatie à cette heure. "Nous ne lui avons jamais fait d'offre. Il est arrivé que certains de mes collaborateurs la rencontrent mais pas pour lui proposer l'interview politique", assure-t-il. En septembre, Léa Salamé poursuivra son interview à 7h50 sur France Inter. Quant à Jean-Michel Aphatie, il a retrouvé un micro sur Europe 1, le midi. "Je me réjouis qu'il ait trouvé immédiatement une place. C'est pour cela que nous avions décidé de lever sa clause de non-concurrence", explique le patron de la station.