Circulez, il n'y a (presque) rien à voir. Objet de rumeurs depuis plusieurs semaines sur son avenir, rumeurs accentuées par ses déclarations à divers médias, Michel Drucker remet les pendules à l'heure, dans une interview accordée à nos confrères du Parisien. Et à en croire l'animateur, son départ n'est pas à l'ordre du jour et les relations avec sa chaîne sont au beau fixe, une chaîne qui "voudrait nous donner une heure de plus le soir, faire 18h-20h", confirme-t-il, assurant que la poursuite de "Vivement dimanche" en début d'après-midi n'est "pas décidée encore" et dépendra de ses capacités physiques.
"Avec la tournée, les primes et le reste, on va décider ça dans un mois, un mois et demi. Mais je n'ai aucun souci, tout va bien avec France 2. Je ne sais pas d'où est partie la rumeur que ça n'allait pas bien avec France 2", poursuit Michel Drucker pour qui, "tout ça est entièrement pipeau, bidon". "On a fait un amalgame avec toute l'affaire 'Questions pour un champion' qui ne nous concerne absolument pas parce qu'il y a déjà deux-trois mois, bien avant cette affaire, qu'on nous propose de re-signer", assure l'animateur.
"Regardez attentivement les résultats de 'Vivement dimanche' et vous verrez qu'il y a beaucoup de patrons de chaînes qui seraient heureux d'avoir cette émission. Je n'ai aucun souci là-dessus", ajoute-t-il pour enfoncer le clou. Il faut dire que les résultats de "Vivement dimanche" et "Vivement dimanche prochain" sont encourageants. En janvier, l'émission de début d'après-midi a réuni 2,1 millions de téléspectateurs (13,8% de PDA) en moyenne, contre 1,7 million et 11,5% un an plus tôt. En access prime time, le programme pointe à 3,3 millions d'habitués (15,5% de PDA), en hausse de plus de 200.000 curieux et de 1,3 point de PDA sur un an.
Outre la problématique de la saison prochaine, Michel Drucker se voit encore multiplier les casquettes dans dix ans. "Sur scène, si ça fonctionne bien, sûrement que je ferai d'autres spectacles. A la télévision, sans doute puisque je réfléchis déjà à l'après-'Vivement dimanche'. La radio, je ne sais pas", imagine-t-il. "Mais en tout cas je continuerai à faire de la télévision jusqu'au moment où j'estimerai que j'ai fait mon temps parce que j'ai appris une chose de mon passé de reporter sportif : il faut essayer de ne pas disputer le combat de trop, le Tour de France de trop, la saison de trop", conclut l'animateur, à l'antenne depuis 1965.