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Michel Onfray sur son départ de "L'émission politique" : "Ce n'est pas une question d'argent mais de principe"
Publié le 16 septembre 2017 à 11:37
Par Benjamin Meffre
Le philosophe a claqué la porte de l'émission politique de France 2 alors qu'il devait initialement y participer chaque mois.
Michel Onfray sur LCI © Dailymotion
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Michel Onfray s'explique. Dans une interview accordée à Audrey-Crespo Mara qui sera diffusée dimanche à 9h30 sur LCI, le philosophe revient sur son départ de "L'émission politique" de France 2. Initialement annoncé comme un des intervenants récurrents du programme animé par Léa Salamé, Michel Onfray a finalement claqué la porte cette semaine, quelques jours seulement avant la première prévue le 28 septembre sur France 2.

Invité de "L'entretien d'Audrey" ce dimanche, le philosophe a révélé les coulisses de ce départ brutal. "Il était convenu que j'interviendrais de Normandie, qu'une équipe viendrait, me filmerait chez moi, que je passerais la soirée à regarder l'émission et que je la commenterais", a-t-il raconté, précisant que c'est France 2 qui était venu le chercher. "On n'a pas parlé de contrat ni d'argent parce que ça me paraissait évident qu'il y avait un contrat et de l'argent", a-t-il ajouté au sujet de ces premiers échanges avec la chaîne. Lorsque l'assistante de Michel Onfray a par la suite contacté la production de l'émission pour évoquer ces sujets, celle-ci a fait savoir qu'elle n'avait prévu ni contrat ni argent selon le philosophe.

"On ne peut pas 'ubériser' le travail intellectuel"

"J'en fait une question de principe. Ce n'est pas une question d'argent", s'est justifié Michel Onfray. Et l'auteur d'ajouter : "J'estime qu'on ne peut pas 'ubériser' le travail intellectuel, surtout dans le service public. On pourrait dire : 'Tout le monde va être payé dans l'émission mais pas le philosophe dont on vient chercher l'expertise", a-t-il taclé. Michel Onfray a ensuite rappelé qu'il faisait "beaucoup de choses gratuitement", comme ses interventions à l'université populaire de Caen et des conférences. "Il y a juste un moment donné où il faut accepter qu'on puisse rémunérer le travail intellectuel", a-t-il conclu.

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