Si vous ne l'avez pas vu, ou pas revu, c'est le moment ou jamais. En ce début d'année 2023, la trilogie des films "Bridget Jones", disponible sur Netflix, va quitter la plateforme le 14 janvier. Tirés des romans d'Helen Fielding, ces comédies romantiques suivent Bridget, merveilleusement campée par Renée Zellweger, une trentenaire londonienne, célibataire maladroite - et hilarante malgré elle - , qui veut trouver le grand amour. Dans les deux premiers volets, l'actrice américaine, qui joue ici dans son meilleur accent anglais, donne la réplique aux charmants acteurs britanniques Colin Firth et Hugh Grant , incarnant respectivement Marc Darcy et Daniel Cleaver. L'un est un peu coincé, et l'autre un peu trop dévergondé, mais tous les deux vont tenter de conquérir le coeur de Bridget, qui n'est pourtant pas très sûre d'elle. Dans le troisième volet, un peu moins connu, et sorti en salles en 2016, c'est Patrick Dempsey, alias le "Docteur Mamour" de "Grey's Anatomy", qui va venir faire concurrence à Marc Darcy, tandis que Bridget Jones tombe enceinte dans la quarantaine.
À l'époque du premier film, sorti en 2001, les critiques semblaient plutôt d'accord : "Le journal de Bridget Jones" est "une adaptation drôle et réussie du roman d'Helen Fielding marqué par la performance épatante et irrésistible de Renée Zellweger" écrivait le "Figaroscope". "Le film vaut-il le livre ? La réponse est oui. A l'écran, Bridget Jones est une bonne comédie, un conte acidulé des temps modernes", notait également "Le Parisien". "Les gags sont plutôt drôles, le rythme plutôt enlevé, les dialogues plutôt réjouissants, l'histoire finit bien, on retrouve un peu du charme des grands succès britanniques du style 'Coup de foudre à Notting Hill'", admettait de son côté "Les Echos". "Cerveau: moins 1. Bande-son: volume 12. Plaisir : honteux, mais réel", résumait simplement "Libération".
À l'époque, le long-métrage avait tout de même attiré plus de 3 millions de spectateurs en salles obscures en France, ouvrant naturellement la voie au deuxième volet, "Bridget Jones, l'âge de raison", sorti trois ans plus tard, en 2004, et faisant plus de 2 millions d'entrées. "La recette fonctionne toujours, même si elle s'avère répétitive, dans le contexte britannique initial où s'additionnent des quiproquos désormais prévisibles (...) Mais les supporters de cette naïve fille-tourbillon devraient trouver que le contrat est rempli, grâce aux charmes formatés de ses deux soupirants - le ravageur Hugh Grant et son tolérant rival Colin Firth, mais surtout à l'abattage de Renée Zellweger", écrivait alors Le Monde.
Enfin, c'est avec "Bridget Jones Baby", sorti en 2016, que les aventures de l'attachante blonde ont pris fin, retrouvant une nouvelle des critiques plutôt positives de la presse : "Renée Zellweger et Colin Firth séduisent à nouveau dans leur duo d'Auguste et de clown blanc : lui reste irrésistible dans son numéro de dandy british constipé et elle maîtrise toujours sa partition de reine de la boulette" écrivait alors LCI. Vous l'aurez compris, cette trilogie est le parfait plaisir coupable de l'hiver, alors n'oubliez pas de vous mettre devant Netflix avant le 14 janvier.