Guillaume Canet change de registre. L'acteur français est en effet la tête d'affiche de "Ad Vitam", thriller haletant disponible sur Netflix depuis ce vendredi 10 janvier. Lui qui s'était essayé au polar avec "Ne le dis en personne" en 2006 a écrit le scénario de cette production musclée. Il y joue également le rôle titre, celui de Franck Lazarev, ancien membre du GIGN, pour lequel il s'est entraîné pendant trois mois pour gagner en crédibilité. Dans ce "Taken" à la française, réalisé par Rodolphe Lauga (avec qui il avait déjà écrit "Rockn'roll" en 2016), Guillaume Canet donne la réplique à Nassim Lyes ("Sous la Seine"), Stéphane Caillard ("Marseille"), Zita Hanrot ("Plan coeur") ou encore Alexis Manenti ("Les misérables").
Dans ce thriller plein de suspense, Franck Lazarev part à la recherche de sa femme Leo, kidnappée par un mystérieux groupe d'hommes armés, alors qu'il vient d’échapper à une tentative de meurtre. Mais cette quête va le confronter à son passé et le "plonger dans une affaire d'État qui le dépasse”, raconte le synopsis du film. En s'investissant dans cette fiction très attendue sur Netflix, le passionné d'équitation signe sa première collaboration avec la plateforme. Et pour ses débuts avec le géant du streaming, il a donné de sa personne sur le tournage. "Quand je me suis retrouvé à faire une chute en rappel à plus de 84 mètres de hauteur depuis le Campanile du Sacré-Cœur, je peux vous dire que je n’en menais pas large", raconte dans le dossier de presse celui qui s'est inspiré de Jean-Paul Belmondo pour les cascades.
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Depuis quelque temps, les thrillers "made in France" semblent avoir le vent en poupe sur Netflix. Malgré des critiques mitigées, le captivant "Sous la Seine" est devenu le premier film hexagonal à atteindre les 100 millions de visionnages sur Netflix. Un record. "Voleuses" (2024) de et avec Mélanie Laurent, ou encore "Balle perdue" (2020) et "AKA" (2023), tous les deux portés par Alban Lenoir, le nouveau visage du cinéma d'action français, ont également connu leur heure de gloire. Tous ont ouvert une brèche dans lequel le nerveux "Ad Vitam" compte bien s'engouffrer.