19,6 millions d'euros. C'est la perte importante enregistrée en 2012 par le goupe Le Parisien, selon des informations publiées ce matin par Les Echos. Pour l'année 2013, les pertes sont estimées à 17 millions d'euros. Le quotidien a dû financer un coûteux plan de départs volontaires, la restructuration de son distributeur Presstalis et des travaux dans ses locaux. Mais il a surtout vu sa diffusion baisser de 5% en un an avec 260.000 exemplaires France payés entre juillet 2012 et juin 2013 pour Le Parisien (430.000 en comptant Aujourd'hui en France, sa déclinaison nationale). Comme l'ensemble de la presse, le journal souffre aussi de la mauvaise conjoncture publicitaire.
Cette mauvaise passe explique les rumeurs persistantes de cession de tout ou partie du groupe détenu par Marie-Odile Amaury. "Ces rumeurs sont infondées. La cession du groupe ou de l'un ou l'autre de ses actifs n'est pas d'actualité et aucun mandat n'a été donné à aucune banque", a indiqué aux Echos le DG du groupe Amaury, qui édite également L'Equipe, la chaîne de télévision L'Equipe 21 et possède ASO, la lucrative filiale d'organisation d'évènements sportifs (Le Tour de France, le Dakar, etc.).
La direction du quotidien régional compte sur le nouveau magazine du week-end pour améliorer les finances du journal qui se rassure en constatant la légère progression de son chiffre d'affaires en 2012.