La compétition, mettant à l’honneur les talents du classique dans les catégories danse, chant et instruments, est de retour pour les fêtes de fin d’année. Puremédias, qui a pu assister à la conférence de presse donnée par France 2, fait le point sur les dernières informations concernant cette nouvelle saison de "Prodiges".
Alexandra Redde-Amiel, directrice des divertissements et jeux de France Télévisions, a expliqué : “L’idée, c’est de se réinventer chaque année. Et c’est grâce aux talents souvent, parce qu’on sait que ce sont les talents qui font cette émission. On a beaucoup de chance avec toute l’unité des divertissements d’avoir une émission aussi jolie que 'Prodiges'. Elle réunit les enfants, la musique et l’excellence !”.
De son côté, le producteur Nicolas Missoffe a ajouté : “Chaque année avec 'Prodiges', on essaie de se renouveler et je crois qu’on y arrive assez bien. Je rappelle juste que l’année dernière pour les 10 ans, c’était la première fois qu’il y avait trois émissions (deux demi-finales et une finale). On a décidé de garder ces trois émissions… Cette année, on a trouvé des nouveautés grâce aux instruments. Il va y avoir plusieurs nouveaux instruments. Vous allez découvrir un petit génie de la flûte qui va jouer avec l’orchestre de Zahia Ziouani, c’est assez extraordinaire ! On a de la mandoline aussi qui est un nouvel instrument assez sympa à écouter et pareil, à un niveau très très élevé”.
24 enfants âgés de 9 à 16 ans participeront aux deux demi-finales (12 pour chaque demi-finale). Ensuite, 12 d’entre eux disputeront la très convoitée finale avec un vainqueur dans chaque catégorie, puis le grand gagnant sera désigné.
Le producteur du show Nicolas Missoffe a précisé : “Quand on lance le casting, on reçoit énormément de demandes. On est aux alentours de 600 demandes chaque année. Et nous, on fait attention à énormément de choses. On fait attention bien évidemment au niveau, et à ce que ce ne soit pas des petits singes savants. On ne veut pas que ce soit des enfants avec des parents qui les poussent à travailler des heures et des heures”.
Avant de surenchérir aussitôt au sujet de ces jeunes candidats passionnés et passionnants : “On essaie de regarder leur bien-être, que ce soit vraiment du plaisir pour eux. C'est ce qui fait qu’il y a beaucoup de petits prodiges qui viennent justement d’autres écoles que les grandes écoles classiques qu’on peut tous connaître. Ils viennent de toute la France, de toutes les régions et ils peuvent venir d’une toute petite école de chant, d’une toute petite école de danse.... Vraiment, le lieu d’où ils viennent, ce n’est pas le plus important !”.
On ne change pas une équipe qui gagne. Pour cette édition parrainée par le pianiste Sofiane Pamart, les jurés sont : la danseuse et chorégraphe Marie-Claude Pietragalla, le violoncelliste Gautier Capuçon et la soprano Julie Fuchs. Cette dernière va être remplacée par la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel, le temps de la finale, en raison d’obligations professionnelles.
Au cours de la même conférence, Gautier Capuçon a pris la parole : “C’est un programme auquel je suis très fier de participer ! Je sais que dans notre milieu classique, cela suscite parfois des critiques assez vives que je ne comprends pas. Je suis convaincu que l’éducation musicale est essentielle dans la vie d’un enfant. Et je pense que si tous les enfants avaient accès à la musique, vraiment, on pourrait changer la société. Mais pour revenir à nos collègues de musique classique qui parfois voient cette ouverture d’esprit d'un mauvais œil, moi je pense que c’est extrêmement important. Il faut y participer, on a tous quelque chose à faire”.
Rebondissant sur ses propos, la cheffe d’orchestre Zahia Ziouani, qui accompagne les jeunes prodiges avec les musiciens de son ensemble symphonique Divertimento, a ajouté : “Dès qu’on bouge un peu les lignes dans nos milieux, c’est vrai qu’il y en a qui sont très contents de voir ça et d’autres beaucoup moins. Mais je pense qu’il n’y a pas qu’une seule façon de faire de la musique en France, il n’y a pas qu’une seule façon de faire de la danse. On a tous nos parcours singuliers et je trouve qu’aujourd’hui, c’est important de continuer à être exigeant dans la transmission, l’apprentissage. Et c’est vrai que ce sont des domaines qui sont exigeants. Il n’y a pas de secret : pour se faire plaisir, il faut progresser et pour progresser, il faut travailler”.
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Pour la quatrième année consécutive, c'est Faustine Bollaert, aux commandes de la quotidienne "Ça commence aujourd'hui" sur France 2, qui présentera le concours diffusé en prime time dès ce jeudi 19 décembre. “Sur ce plateau, on sourit, on rigole, on vanne, parce que oui, il faut se le dire, on se taquine. Et c’est aussi très joyeux ! Et en même temps, grâce à Pietra, Julie, Gautier et leurs explications, j’ai appris tellement de choses”, a-t-elle confié lors de cette rencontre avec les journalistes.