Propos anti-musulmans de Jean-Claude Dassier : CNews rappelée à l'ordre

Selon une information de "L'informé", un rapporteur indépendant, saisi par l'Autorité de la régulation de la communication audiovisuelle et numérique, a décidé de rappeler à l'ordre CNews après des propos anti-musulmans tenus par Jean-Claude Dassier.

Pour rappel, le 27 décembre 2022, lors d'un débat intitulé "Violences des jeunes : comment dire stop ?" dans "La belle équipe" sur CNews, présenté par Barbara Klein, joker de Clélie Mathias, Jean-Claude Dassier avait tenu des propos polémiques sur les musulmans. "Mais les musulmans, ils s'en foutent de la République. Ils ne savent même pas ce que le mot veut dire, enfin !", avait-il lâché.

Deux jours après, sur CNews, Barbara Klein avait lu à l'antenne la première réaction de CNews. Dans celle-ci, la journaliste avait souligné que "ces propos n'engageaient que lui", "en aucun cas la chaîne et la rédaction de CNews". Saisie par des téléspectateurs après la séquence, l'Autorité de la régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) avait fait savoir le 4 janvier 2023 qu'elle avait saisi à son tour un membre du Conseil d'Etat.

Après avoir été suspendu d'antenne, l'ancien patron de LCI avait fait son retour à l'antenne le 14 février 2023 et avait "reconnu avoir fait une erreur". "J'ai eu l'occasion de réfléchir un peu pendant presque un mois", avait-il rappelé. Celui-ci de citer "un débat qu'il faut regretter parce que parfois, dans la passion du moment, on a tendance à généraliser, à globaliser. Et globaliser, quelque part c'est exclure et il ne faut jamais le faire". "Il faut s'excuser toujours quand on commet des inexactitudes. On joue un rôle important", avait-il convenu.

Ainsi, ce mardi 5 septembre 2023, "L'informé" révèle que le rapporteur indépendant n'a finalement pas souhaité infliger de sanctions. "Après analyse de la séquence, celui-ci a considéré qu'il n'y avait pas matière à engager une procédure de sanction. Il a néanmoins écrit à la chaîne pour la mettre en garde pour l'avenir", indique l'Arcom au site d'information.