Le vent tourne en faveur de Xavier Niel dans le dossier du rachat de la branche américaine de T-Mobile, quatrième opérateur mobile des Etats-Unis. Son offre de 15 milliards de dollars (11,2 milliards d'euros) était jugée insuffisante par Deutsche Telekom, l'actionnaire principal de T-Mobile, qui était en passe de la rejeter.
Mais un coup de théâtre a changé la donne. Craignant un véto des autorités de régulation américaine, le groupe Sprint, troisième opérateur mobile des Etats-Unis (derrière Verizon et AT&T), vient finalement de renoncer à acheter son concurrent. Un coup dur pour le groupe japonais Softbank, nouvel actionnaire de Sprint, pour qui cette fusion était très stratégique.
Du coup, Iliad, le groupe de Xavier Niel, est désormais le seul acheteur encore en lice. L'homme d'affaires pourrait revoir son offre à la hausse afin que son entreprise puisse conquérir le territoire américain en possédant 56,6 % du capital de T-Mobile. Une opportunité qui réjouit le gouvernement :
Bravo à @Xavier75 qui tente de partir à la conquête de T-Mobile aux Etats-Unis : la France lui souhaite bonne chance !
- Arnaud Montebourg (@montebourg) August 1, 2014