Après avoir focalisé ses interventions sur les attentes des électeurs français la semaine dernière, Ségolène Royal a fait un retour cinglant sur Twitter ce matin, deux jours après sa défaite aux élections législatives face au dissident Olivier Falorni. La présidente de la région Poitou-Charente n'a pas caché son amertume, dénonçant l'"acharnement" dont elle était victime.
Après le tweet de Valérie Trierweiler affichant son soutien à Olivier Falorni, Ségolène Royal a dû faire face à une autre menace en se retrouvant dans le collimateur du CSA, l'institution de contrôle de l'audiovisuel reprochant à la candidate socialiste d'avoir annoncé les résultats des législatives dans sa circonscription avant l'heure légale fixée à 20h. Un reproche contre lequel Ségolène Royal s'est insurgée sur Twitter, expliquant qu'elle avait "donné une déclaration à enregistrer pour diffusion après 20h au choix des médias". "Si certains médias l'ont diffusé avant c'est leur choix. Et le CSA me condamnerait sans m'entendre ? Et le principe du contradictoire ?", s'est-elle étonnée. "Ça ressemble à quoi cet acharnement sur une femme politique honnête ?", a finalement posté Ségolène Royal.
Après une délibération en séance plénière, le CSA a finalement décidé de ne pas sanctionner les chaînes de télévision qui ont diffusé le discours de Mme Royal avant 20h, estimant toutefois que sa tolérance "ne saurait avoir valeur de précédent pour les prochaines consultations électorales".