Son chant est devenu le symbole de la lutte contre l'oppression. Ce matin, sur Europe 1, Sonia Mabrouk a conclu son entretien politique avec Bruno Retailleau, sénateur LR et candidat à la tête de son parti, par une chanson particulière. Celle d'une jeune Iranienne postée sur les réseaux sociaux le 24 septembre dernier en réaction à la mort de Mahsa Amini, une femme de 22 ans arrêtée brutalement en Iran par la police en raison d'une tenue vestimentaire jugée indécente.
"Exceptionnellement, Bruno Retailleau, j'aimerais terminer l'interview par une chanson. Ce n'est pas n'importe quelle chanson. Celle qui la chante est une Iranienne qui porte comme tant d'autres cette contestation avec un courage inouï contre le régime. On écoute", a annoncé Sonia Mabrouk. Elle a alors diffusé cette reprise de "Bella Ciao" en langue persane. Dans cette version, la chanteuse dit : "Ô peuple soit uni. Nous qui sommes debout jusqu'à demain, notre droit n'est pas faible". Si les paroles sont différentes de celles d'origine, elles rejoignent le sens du chant italien, entonné par des résistants durant la Seconde Guerre mondiale.
En écoutant cette chanson, la journaliste d'Europe 1 n'est pas parvenue à retenir ses larmes et s'est mise à pleurer, tentant de cacher son émotion derrière ses mains. Si les auditeurs n'ont pas pu percevoir la forte émotion de Sonia Mabrouk, Bruno Retailleau l'a fait savoir au public à la fin du chant : "Tout est dit comme la larme qui coule de vos yeux". "Vous êtes très émue Sonia. Nous aussi. C'est le chant qui devient le symbole de cette révolte en Iran. Ce n'est pas qu'une révolte de femmes. On en parlera car les événements sont très importants", a conclu le matinalier Dimitri Pavlenko. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.