Il ne fallait pas le chercher. Ce matin, Thierry Ardisson est venu pour en découdre au micro de Léa Salamé sur France Inter. S'il n'avait rien à reprocher à la complice de Nicolas Demorand, ses griefs portaient en revanche sur Charline Vanhoenacker. Ce week-end, dans "Le Parisien", l'humoriste belge s'était en effet réjouie de l'arrêt des "Terriens" de l'homme en noir sur C8. "Je suis ravie que ça s'arrête car c'était très putassier. Il n'y a pas une semaine où on ne s'est pas moqué de lui", avait-elle déclaré notamment. Des paroles cash qui ont fortement déplu au principal intéressé.
Lequel a commencé à faire référence à Charline Vanhoenacker en milieu d'interview, puisqu'elle était présente dans le studio de la matinale dans l'attente d'assurer sa chronique de 7h57. "Vizorek est désolé de ce que vous avez dit", a attaqué Thierry Ardisson en référence au complice de l'humoriste. Après une remise en contexte de Léa Salamé, l'animateur a poursuivi sur sa lancée. "Ce que Charline ne sait peut-être pas, c'est qu'il n'y a pas de quoi se réjouir. Ca met 100 personnes au chômage. Comme vous êtes de gauche, j'imagine que ça doit vous embêter beaucoup", a-t-il lâché. Une réflexion qu'a approuvé la chroniqueuse.
Charline Vanhoenacker n'a par ailleurs pas pu s'empêcher de taquiner son interlocuteur. "Putassier, c'est un compliment pour vous, Thierry. Vous aimez ça", lui a-t-elle lancé. "Se réjouir de l'arrêt d'une émission qui essaie encore d'élever un peu le débat, je ne comprends pas", a rétorqué Thierry Ardisson. Ce dernier, énervé, a ressorti les vieux dossiers en rappelant l'expérience télé éphémère de Charline Vanhoenacker sur France 4 avec "Je vous demande de vous arrêter" en 2015 : "Et puis ce qu'il faut dire aussi Charline, c'est que vous avez essayé de faire de la télévision, ça a duré 15 jours...".
Et alors que Léa Salamé tentait de passer à un autre sujet et que l'humoriste ironisait ("C'était l'interview surprise pour moi ce matin, c'est ça ?"), l'ex-animateur de C8 a tenu à aller au bout de sa réflexion. "J'ai quand même le droit de dire qu'elle a essayé de faire de la télévision, que ça a duré 15 jours et que, moi, j'ai fait 34 ans de télévision avec un certain succès, donc les leçons de Charline, je n'en n'ai rien à foutre, voilà !", a-t-il poursuivi. Piquée au vif, Charline Vanhoenacker a tenté de viser un des points faibles de Thierry Ardisson : son rejet des émissions en direct. "Vous devriez faire vachement plus de direct parce que vous êtes bon !", a affirmé la jeune femme. "Non, parce que je ne pourrais pas couper vos conneries", a répliqué du tac au tac l'invité de la matinale.
Cette joute verbale inhabituelle sur France Inter a repris quelques instants plus tard lorsque l'homme de télé a expliqué que s'il était ministre de la Culture, il ferait du "service public un vrai service public" et qu'il "virerait 6.000 personnes" pour "rétablir les finances", l'humoriste belge, un brin rancunière, n'a pu s'empêcher de s'exclamer : "Vous virez des gens quand même alors ? (...) C'est dommage, on aurait pu réengager les gens que vous allez virer", en référence aux 100 licenciements liés à l'arrêt des "Terriens" évoqués un peu plus tôt. puremedias.com vous propose de revoir une partie de cette séquence.