Si le site internet de l'agence Reuters a bel et bien été piraté avec la publication d'une fausse interview du chef des rebelles syriens, celui du quotidien Libération a quant à lui ouvertement publié un article d'un journaliste racontant un concert qui n'a pourtant pas eu lieu, rapporte Arrêt sur images. Samedi, Philippe Brochen, envoyé spécial du journal pour couvrir le festival de rock de Saint Mâlo qui se tenait du 10 au 12 août, décrit la prestation du groupe américain My Best Fiend, chargé d'ouvrir la deuxième soirée de La Route du rock. Un concert dont la déprogrammation avait pourtant été annoncée par les organisateurs du festival le 4 juillet dernier.
Signalée par de nombreux internautes sur Twitter, l'erreur du journaliste a finalement été effacée du site internet de Libération avant que Philippe Brochen ne s'explique sur le réseau social : "Shame on me. Dans mon 'papier' sur next.libe.fr dimanche, j'ai évoqué le groupe My Best Fiend alors que c'était Veronica Falls. Donc pour éviter pareille méprise à l'avenir, je suggère que les groupes méconnus portent sur scène une chasuble avec leur nom. Oulala". Après la suppression du paragraphe incriminé, une nouvelle version de l'article a été mise en ligne.
"Dans la version initiale de notre reportage, nous avons attribué par erreur le concert d'ouverture de la soirée de samedi à My Best Fiend. Le forfait de ces derniers et leur remplacement annoncé par le festival le 4 juillet nous avait échappé, et nous ne connaissons pas la formation physiquement. Mais s'il y a eu méprise sur le nom de groupe, c'est bien du concert de Veronica Falls dont nous parlions. Nous présentons nos excuses aux lecteurs internautes et aux deux groupes concernés par cette regrettable méprise", indique désormais le site du quotidien.