8.000 euros pour un scoop. Pour avoir publié en janvier le portrait-robot d'un homme soupçonné de viol dans les colonnes du Parisien, Stéphane Sellami, journaliste au service Faits-divers du quotidien, a été condamné à une amende de 8.000 euros. Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que le journaliste était coupable de "recel de violation du secret professionnel".
Un commissaire de police travaillant sur l'affaire s'était porté partie civile, estimant que l'article du journaliste avait perturbé l'enquête. Deux des victimes du violeur se sont également portées parties civiles. Stéphane Sellami a indiqué ne pas accepter sa sanction et a annoncé qu'il allait faire appel de ce jugement. "Il n'y a rien dans le dossier", a-t-il déclaré à l'AFP. Lors de l'audience, une peine de cinq mois de prison (avec sursis) avait été requise contre lui.