"The Voice" passe la seconde. Après sept prime d'auditions à l'aveugle, le télé-crochet de TF1 enchaîne avec les fameuses battles dès ce samedi 15 avril 2023. Après douze saisons, cette étape centrale de la compétition va connaître une évolution majeure. "On a retravaillé les battles de façon substantielle, expliquait en début de saison Pascal Guix, le directeur adjoint en charge des divertissements chez ITV Studios France. Visuellement, beaucoup de choses vont changer. Cette année, les coachs vont vivre cette étape en immersion. Un fauteuil sera placé juste à côté de la scène. Résultat : les coachs vont vivre leurs battles à côté de leurs talents. Émotionnellement c'était puissant. Les coachs ont ressenti les émotions de manière plus forte, ce qui a apporté une tension nouvelle à cette étape".
Des propos confirmés par Vianney et Zazie. "On voit des choses qu'on ne pouvait pas saisir avant. On est vraiment spectateurs et, en même temps, avec eux dans la prestation" analysait la taulière lors de la conférence de presse de cette douzième saison en janvier dernier. "On est comme à un concert, au premier rang, à deux mètres d'eux. Lors du débrief on est au plus près. Moi, perso, j'ai encore plus fait attention, on était proche donc ça change vraiment quelque chose. C'est plus intense sur le moment donc ça peut rendre la décision plus difficile" surenchérissait Vianney.
Une nouvelle disposition qui a moins convaincu Amel Bent. "Je vous dis la vérité ? Au départ, ça ne m'a pas plu" lâche d'emblée l'interprète de "Ma Philosophie" avant de reconnaître avoir "mis du temps" à appréhender cette nouvelle mécanique. "Je ne me sentais plus spectatrice mais j'avais l'impression d'être sur scène, d'être dans le concert. Le regard est hyper important pour moi, quand mes talents chantent je leur envoie plein de choses en les regardant. Là, ça a coupé le lien. C'était difficile pour moi de ne pas regarder certains talents et leur envoyer des choses à travers nos regards. De ne pas les regarder dans les yeux c'était dur. Sur certaines prestations, j'ai détesté être au centre de la scène...".