Une femme aux mille vies. Aurélie Casse et ses chroniqueurs recevaient, samedi 17 février dans "C l'hebdo", l'avocate Marie Dosé, Maître Henri Leclerc, le journaliste Dominique Rizet, l'humoriste Matthieu Noël et l'alpiniste de tous les records, Benjamin Védrines.
Également invitée dans le talk-show hebdomadaire de France 5, Amanda Lear a notamment été interrogée sur ses rapports avec Salvador Dali qui est considéré comme l'un des principaux représentants du surréalisme, et comme l'un des plus célèbres peintres du XXᵉ siècle. "Quand Thierry Ardisson vous demandait en 1992 ce qui avait séduit Dali chez vous, vous répondiez : "Il me voyait vulnérable, j'étais très angoissée, j'avais souffert". Vous aviez souffert de quoi ? Il vous a sauvé de quoi ?", a lancé Aurélie Casse.
Pour répondre à cette question, celle que l'on retrouve actuellement dans la pièce "L'argent de la vieille" au Théâtre Libre a expliqué : "J'étais déprimée parce que je venais de perdre mon petit-ami dans un accident de voiture. Et donc j'étais en pleine dépression. Je parlais de suicide, j'allais chez le psychanalyste etc. Et Dali m'a trouvé en effet vulnérable. Alors que tout le monde me voit maintenant peut-être comme une femme sûre d'elle, agressive et tout. A l'époque, pas du tout ! J'étais timide, j'étais repliée sur moi-même comme ça, pas très expressive. Et ça, cela l'a séduit. Parce qu'il y avait d'autres filles beaucoup plus jolies que moi. Il était entouré de mannequins... Mais il aimait ce côté chez moi !".
Rebondissant sur ces propos, Aurélie Casse a cherché à savoir au sujet de Dali : "Et il vous a rendu heureuse ?". Sur le plateau de France 5, Amanda Lear a alors répondu par la négative : "Non. Je crois que ce qui me rend heureuse, c'est d'être au théâtre, c'est tout. C'est très difficile d'être heureuse quand on fait ce métier, qu'on a des préoccupations... C'est très très difficile !".
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