Des séjours à la ferme bien rythmés. Visite d'une grotte, thalasso, massage, cours de bachata... Bienvenue chez les différents agriculteurs de la saison 18 de "L'amour est dans le pré", actuellement diffusée sur M6 et dont la chaîne dévoilera le neuvième épisode ce lundi 16 octobre 2023. Dans ce nouvel épisode, Carine, l'une des prétendantes de Joris, proposera à l'agriculteur de s'initier à la bachata. Passionnée par cette danse venue de République dominicaine, la prétendante a proposé à la production d'emmener l'arboriculteur de 34 ans dans à un cours. "C'est elle qui voulait faire ça", dévoile Gabriella Mathler, qui produit l'émission pour Fremantle depuis cette saison.
Une fois l'idée d'activité lancée à la production, la prétendante ne pouvait pas chercher elle-même un lieu où pratiquer cette danse. En cause : entre l'étape des speed dating et celle des séjours à la ferme, l'adresse des agriculteurs est tenue secrète. L'objectif pour la production est d'éviter au maximum que prétendants et agriculteurs ne se voient hors des caméras. "Nous avons trouvé un cours dans la région où vit Joris et on l'a soumis à Carine", ajoute la productrice.
Lors du huitième épisode du programme diffusé le lundi 9 octobre, les téléspectateurs ont assisté à la double surprise faite par ses prétendants à Julien. Tandis que Bastien l'a emmené à la découverte d'une grotte, Thibault lui a proposé un moment de détente dans un spa. Ces activités ont été proposées par les prétendants à la demande de Julien lui-même. "Juste après le speed dating, il leur a demandé : 'Je compte sur vous pour me proposer des activités qui vous ressemblent'", rembobine Gabriella Mathler. Bastien a rapidement pensé à une grotte. "Mais on n'avait pas eu l'autorisation de filmer donc il a pensé à une autre grotte", précise la productrice. Chaque fois qu'une idée leur est soumise, la production "prend l'information et la traite pour que ce soit filmable". Elle appelle donc les lieux où l'activité proposée par un candidat est possible et demande les autorisations de tournage.
Afin de préserver secrète l'adresse de Julien, c'est la production qui a proposé le spa à Thibault après qu'il a glissé l'idée d'une activité sous le signe de la détente. "Il nous a dit que ça lui allait. Nous en tant que producteur on demande les autorisations de tournage, on cale les horaires pour que ça corresponde aux journées de travail des équipes et voilà".
Lorsqu'il faut passer à la caisse, "la plupart du temps c'est à la charge de l'agriculteur et parfois des prétendants", ajoute Gabriella Mathler. "L'idée c'est qu'ils n'en rajoutent pas par rapport à ce qu'ils feraient s'ils étaient dans leur vraie vie". Suivant cette ligne de conduite, les équipes de tournage s'autorisent parfois un petit écart "au cas par cas" sur cette règle. "Je ne vais pas vous cacher que c'est déjà arrivé pour des candidats qui sont ric-rac au niveau salaire... Là on leur dit qu'on le paye, il n'y a pas de problème".
Pour le cours de bachata initié par Carine, Joris et ses prétendantes ont bénéficié d'une leçon organisée dans le cadre d'une association. Dans ces cas-là, la production a simplement fait un don à cette association. Dans d'autres cas, les équipes présentes aux côtés des candidats jugent s'ils doivent - ou non - participer aux frais pour le bien du programme. "Quelqu'un qui va nous dire : "Je n'ai pas les moyens de payer un restau", on ne va pas l'obliger à payer, on le paye nous. Sur le moment, c'est le journaliste qui juge de la pertinence du paiement. C'est vraiment du bon sens humain".
La productrice précise qu'en participant au programme, les agriculteurs et agricultrices bénéficient d'un budget initial fourni par la production pour prendre en charge la venue de ses prétendantes ou prétendants. "Il y a une petite enveloppe pour assumer la venue de deux personnes dans sa vie, en courses, en vie quotidienne nécessaire". Cette année, Perrine et Clément ont ainsi décidé de louer un gîte afin de recevoir celles et ceux qu'ils ont choisi lors des speed dating dans les meilleures conditions, l'une vivant toujours chez sa mère, l'autre n'ayant pas suffisamment de chambres dans sa maison.