Avant-première. Elle l'apprend par les équipes du magazine. Ce soir, à 23h, "Complément d'enquête" sur France 2, désormais incarné par Tristan Waleckx, va se pencher sur les chantages à la vidéo compromettante, la diffusion de photos intimes et les montages pornographiques. L'émission évoquera notamment l'affaire Valbuena et les arnaques de ceux qu'on surnomme les "brouteurs". A l'issue de l'émission, le présentateur recevra en plateau Enora Malagré, victime de "deep fake" dans de faux films pornos et Nicolas Guidoux, chargé de la lutte contre la cybercriminalité à la Direction centrale de la police judiciaire.
"On voit que c'est votre visage qui a été découpé et rajouté sur le corps d'une actrice porno. On vous voit en hôtesse de l'air. Ca devient beaucoup plus trash ensuite. Evidemment, on ne va pas montrer ces images, mais ça fait des dizaines de milliers de vues sur internet", a commencé le journaliste. Et de demander : "Vous saviez que ce type d'images pornographiques de vous existait ?".
L'ancien chroniqueur de "TPMP" a confié qu'elle "l'avait appris avec les journalistes" de "Complément d'enquête". "Je savais qu'il y avait des photos de moi un peu trafiquées qui circulaient. J'ai l'habitude d'être cyberharcelée. J'ai l'habitude d'avoir une image parfois trafiquée, torsadée. Ca, je l'ai découvert. Avec le choc que ça provoque", a expliqué Enora Malagré. Et d'ajouter : "Là, j'ai trouvé ça d'une rare violence. J'ai l'impression d'avoir subi une agression sexuelle. Je ne crois pas que le mot soit galvaudé".
"Mon visage est sur un corps. Ce corps a un rapport sexuel avec quelqu'un. Ca, je ne le consens pas. Je ressens une profonde atteinte à ma dignité. Je ne sais pas, si je vais porter plainte, parler d'agression sexuelle. Je n'ai pas encore les mots parce que je suis très émue par ces images", a-t-elle poursuivi, indiquant qu'elle en parlera "à son psy" : "J'ai la sensation, qu'à un moment, j'envisage que ça peut être mon corps. Même moi, j'oublie assez rapidement que ce n'est pas mon corps. J'assimile ce corps comme le mien. Donc, j'assimile cette image de moi en train d'avoir un rapport sexuel avec quelqu'un que je ne connais pas, qui n'est pas consenti. Donc, pour moi, c'est une agression". puremedias.com vous propose de visionner l'extrait en exclusivité avant sa diffusion.