Presse
"Grazia" absent des kiosques pendant plusieurs mois faute de publicité
Publié le 26 mars 2020 à 18:15
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Un dernier numéro du magazine féminin doit paraître demain.
"Grazia" "Grazia"© "Grazia"
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La presse touchée indirectement par la crise sanitaire. Selon une information de "Challenges", que puremedias.com est en mesure de confirmer, le magazine féminin "Grazia" voit sa parution suspendue durant le temps de la crise. Cette décision fait suite aux annulations des communications des annonceurs au sein du journal. Toutefois, un numéro est toujours prévu en kiosques demain. L'activité du site de l'hebdomadaire est pour sa part maintenue.

Un hebdomadaire détenu par Reworld Media depuis l'automne 2019

Depuis le 31 juillet 2019, le magazine féminin "Grazia" est détenu par l'entreprise de presse Reworld Media. Le titre a été cédé par Mondadori France. Ce dernier avait pris la décision vendre ses magazines, comprenant également "Science et Vie", "Closer" et "Telestar" à la société fondée par Pascal Chevalier pour une somme s'élevant à 70 millions d'euros. Ainsi, la rédaction de "Grazia" a rejoint depuis la rentrée dernière celles de "Marie France", "Be" et "Télé Magazine".

En octobre dernier, le groupe Reworld Media avait fait face aux départs de près de 200 journalistes en CDI dans le cadre de leur clause de cession. Au total, c'est 60% des journalistes qui ont quitté le groupe Reworld Media. Pour rappel, la clause de cession est un dispositif permettant aux journalistes de démissionner à des conditions avantageuses lors d'un changement d'actionnaire. Dans une interview accordée aux "Echos" le 22 octobre 2019, Pascal Chevalier avait jugé ces départs "compréhensibles car la presse magazine est en crise", même s'il croyait aussi détecter en eux un "effet d'aubaine". "Chez Mondadori, il n'y avait pas eu de clause de cession depuis quinze ans, il est donc logique que les départs soient importants", avait-il souligné. Et d'ajouter : "Notre projet, c'est de lancer de multiples idées nouvelles, de les tester sur ce secteur en pleine transformation qu'est la presse magazine et de lui réinventer une vie dans le numérique."

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