Elle est l'un des visages connus des téléspectateurs de France Télévisions, son fils l'un des visages de BFMTV. Ce mercredi 5 juin, Nathalie Saint-Cricq était l'invitée de "Buzz TV" du Figaro, à l'occasion de sa participation à l'édition spéciale de France 2 pour le 80e anniversaire du Débarquement. L'éditorialiste politique sera en effet sur le plateau de Julian Bugier pour commenter cette journée historique. Une journée qui est très symbolique pour sa famille, puisque son grand-père Jean Meunier, était un député engagé dans la Résistance sous l'occupation nazie lors de la Seconde Guerre mondiale.
"J'ai été un peu élevée là-dedans, c'est vrai que c'est la période historique qui me plaît le plus : l'entre-deux-guerres, la montée des fascismes, le pétainisme et Vichy", note la journaliste. "Et là, pour le Débarquement, je ne peux même pas imaginer le courage (...) des gamins qui vont à la mort, en souriant, en se disant que c'est leur devoir", poursuit-elle. En tout cas, la transmission du journalisme, c'est décidément une affaire de famille pour Nathalie Saint-Cricq.
Son grand-père Jean Meunier est également le fondateur du journal La Nouvelle République du Centre-Ouest, en septembre 1944. Un journal également présidé par Jacques Saint-Cricq, son père, puis depuis 2004 par Olivier Saint-Cricq, le frère de Nathalie Saint-Cricq. Avec son mari, le journaliste Patrice Duhamel, ils ont ensuite transmis cette passion à leur fils, Benjamin Duhamel, devenu journaliste politique à son tour sur BFMTV.
"Il estime qu'il est beaucoup plus progressiste que moi. Mais on ne s'engueule pas. On a parfois des avis différents en politique alors on en discute à la maison", raconte-t-elle au micro de Damien Canivez et Cécile Brelot. "L'avantage, c'est que si j'avais un fils rappeur, j'aurais moins d'occasions d'échanger avec lui, ou plutôt j'aurais quelques fois rien à lui dire. Là, avec mes deux fils et leur père, on a toujours des sujets, et c'est vrai que c'est quelquefois un peu soûlant pour les gens extérieurs", confie l'éditorialiste.
"Je suis très satisfaite pour lui, parce (...) qu'il travaille beaucoup, il ne se contente pas de faire des claquettes à la télévision, alors je suis fière de lui" assure-t-elle. Il y a des trucs qui sont un peu pénibles. L'autre jour dans un salon du livre, un monsieur s'approche de mon mari et lui dit 'est-ce que vous pouvez me signer un autographe et vous écrivez le père de Benjamin ?', alors c'est une énorme leçon d'humilité !" plaisante-t-elle. puremedias.com vous propose de visionner la séquence dans la vidéo ci-dessus.
"Moi parfois les gens viennent me voir et me disent 'alors, la relève est prête, bientôt la retraite ! (...) Bon bah un jour quand je serai dans la rue avec lui quelqu'un dira, 'quelle est la vieille à côté de Benjamin Duhamel'" sourit-elle encore, avant d'assurer que c'est tout ce qu'elle lui souhaite. "On ne fait pas des enfants pour essayer de les dominer et de les écraser", conclut-elle.