De l'aveu même des intéressés, les battles font figure de poil à gratter pour les coaches de "The Voice". Depuis le prime du samedi 6 avril, Zazie , Vianney , Mika , et les frangins Bigflo & Oli doivent se séparer d'éléments en qui ils avaient placé de forts espoirs durant les auditions à l'aveugle. Encore ce soir, le quatuor s'efforcera de prendre la meilleure décision possible pour remporter cette édition 2024, abandonnée par la doyenne de la promotion. Un rôle pas facile à tenir et dur à vivre pour les plus sensibles d'entre eux. "Si j'ai hésité à un moment donné à peut-être refaire The Voice, c'est uniquement à cause de ça", a notamment avoué Bigflo à Nikos Aliagas , lors du dernier prime.
Alain Chamfort ne se verrait pas dans le fauteuil rouge. D'abord parce qu'il n'a jamais été hameçonné par la production. Et d'autre part car la mécanique du télé-crochet de TF1 est antinomique à son mode de fonctionnement. "Je n'aime pas trop me mettre au service d'une organisation quelconque qui garde le contrôle", a-t-il fait savoir dans un entretien accordé à "Télé-Loisirs" . Le dandy de la pop, lancé par Claude François dans les années 60, souhaite en effet garder son intégrité artistique. "Il faut accepter beaucoup de choses qui ne sont pas forcément dans notre nature, et se mettre au service d'un système, ce que je ne condamne pas non plus. Mais je ne suis pas convaincu d'y avoir ma place", explique-t-il à nos confrères.
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L'interprète de "Manureva" avait déjà exprimé ses réserves sur "The Voice" à l'antenne de RTL en 2018. A l'époque, il avait confié être gêné par "cette espèce de manipulation dont les gens étaient un peu inconscients". Et ce même si cette ère est aujourd'hui révolue. "Aujourd'hui, quand les gens s'inscrivent à ce genre d'émission, ils savent où ils vont, ce qu'ils font et ils connaissent les risques qu'ils prennent. On joue à égalité", estimait-il. Les temps courent mais Alain Chamfort reste inflexible sur ses positions.