C'est désormais officiel ! Trois mois et demi après sa sortie au cinéma, la très populaire comédie d'Artus baptisée "Un p'tit truc en plus" a dépassé le cap des 10 millions d'entrées ce week-end. Un exploit puisqu''aucun film français n'avait dépassé ce seuil depuis "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?" en 2014. Une heureuse nouvelle à laquelle l'acteur et réalisateur a réagi sur ses réseaux sociaux le 17 août 2024.
"C'est fou que les 10 000 000 tombent le jour de mon anniversaire, c'est si fou. Avec ce film vous me faites le plus beau cadeau que je n'ai jamais eu et que je n'aurai jamais. Merci infiniment à mon équipe, à mes acteurs, à mes producteurs, je vous aime. Ce n'est que le début", a écrit l'artiste de 37 ans au travers de son clavier et de conclure : "Et surtout 10 000 000 de mercis à vous. Je vous aime".
Ce dimanche 18 août 2024, Artus a rebondi quant à l'engouement autour de son film dans "Sept à Huit" diffusée sur TF1. "Je suis en lévitation. Je suis devenu accro à mon portable parce que l'application me dit si on fait des entrées, si les gens ont toujours envie d'y aller. Il y a ce côté un peu stressant de se dire : 'je ne veux pas que les gens se lassent, je veux qu'ils continuent à aller le voir'", a rapporté le cinéaste face à Audrey Crespo-Mara.
Face caméra, le comédien donne notamment la réplique à Clovis Cornillac. Le tandem qui incarne un père et son fils en cavale, se réfugie dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap. Se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur spécialisé, le duo va alors vivre une expérience humaine des plus marquantes qui les changera à tout jamais.
"J'ai toujours été attiré par ces gens qui ont un petit truc en plus, ce côté simple dans le bon sens du terme, c'est-à-dire qu'il n'y a pas les barrières sociales, les codes qu'on s'est mis nous, a analysé Artus. Ils n'ont pas ce sourire hypocrite qui est un sourire de valide. Eux, ils ne savent pas faire ça et tant mieux. Ça fait un bien fou, ce rapport humain simple".
Fidèle à ses valeurs, le cinéaste est heureux d'avoir éveillé les consciences via son art : "Les retours que j'ai des spectateurs et des gens vont dans ce sens-là. Il y a des associations aussi qui ont plus de dons. J'espère, parce qu'en France, on est un peu en retard (...)". Son plus grand rêve ? Que l'un des acteurs du casting "chope une nomination aux Césars".