Même pour sa dernière météo, Raphaëlle Dupire n'aura eu droit qu'à un très court temps de parole. Lundi soir, pour son ultime bulletin dans "Le Grand Journal" de Canal+, c'est Augustin Trapenard qui a pris la main, chroniquant un "livre" où l'éphémère Miss Météo explique les raisons de son départ.
"C'est l'une des sensations de cette rentrée littéraire, le pied de nez de cette rentrée. On est entre Christine Angot et Amélie Nothomb. Elle nous parle, elle a une sincérité extraordinaire notamment sur les dessous de la télé", a-t-il joué. Le titre du livre : "Merci pour ce très court moment" (Ed. Canal+), pastiche du désormais célèbre "Merci pour ce moment" de Valérie Trierweiler.
"Ca a vraiment changé ma vie, surtout ces deux derniers jours. Puis enfin, je peux m'exprimer comme je veux, merci !", a répondu Raphaëlle Dupire, qui a refusé de lancer les cartes : "Non, Antoine, je peux plus !". Mais l'animateur a assuré qu'on allait retrouver Raphaëlle Dupire "dans les jours qui viennent avec plein de petites idées". Une sortie tout en douceur donc pour celle qui était censée remplacer toute la saison Doria Tillier. A partir de demain, c'est un duo qui sera aux commandes de la météo : Monsieur Poulpe et Alison Wheeler.
Vendredi, après la publication de l'information de puremedias.com et "Médias le mag" sur son départ de la météo du "Grand Journal" de Canal+, Raphaëlle Dupire avait tenu à confirmer l'information et à s'expliquer dans une déclaration. "J'apprécie énormément ma collaboration avec l'équipe du Grand Journal et j'ai envie de continuer à travailler avec Canal+ pour le Grand Journal mais j'avais mal appréhendé la difficulté de la présentation de la météo avec la pression du direct, la tension du public...", indiquait la jeune femme.
Après des premiers bulletins difficiles et peu convaincants, la chaîne cryptée avait tenté de sauver les meubles en agrémentant cette séquence importante en terme d'audience pour "Le Grand Journal". Des invités - à l'instar de Jérôme Niel - et des magnétos avaient été ajoutés pour rectifier le tir, en vain.