Une sortie qui lui a valu une convocation. Ce mercredi 27 mars 2024, les équipes de Bangumi, société productrice de "Quotidien", ont été auditionnées par la commission d'enquête sur l'attribution des fréquences TNT à l'Assemblée nationale. Le journaliste Julien Bellver, ancien rédacteur en chef de puremedias.com, était présent en raison de propos tenus sur Sud Radio le 21 mars 2023 : "On ne recevra jamais Eric Zemmour. On ne reçoit pas les personnalités de l'extrême-droite. Aucun. On n'est pas le service public. On est sur une chaîne privée, donc on fait ce qu'on veut".
Interrogé par les députés du Rassemblement national, Julien Bellver a tenu à faire une mise au point : "Je veux apporter des éléments de contexte sur les propos que j'ai pu tenir. J'ai tenu ces propos dans le cadre d'une émission de radio. C'était le 21 mars 2023 sur Sud Radio. J'étais invité pour la promotion d'un documentaire sur le Mariage pour tous. Rien à voir sur le sujet de pluralité dans les médias. J'ai juste répondu à la question posée par le journaliste dans le studio".
"Ma réponse n'avait aucun lien avec notamment la récente décision du Conseil d'Etat sur le pluralisme dans les médias. A l'époque, il n'était pas question de cette décision", a-t-il souligné. Et de rappeler que sa "réponse a été beaucoup commentée", "exhumée" et "totalement instrumentalisée", "notamment sur les réseaux sociaux". "Elle me vaudra d'ailleurs cette convocation devant vous aujourd'hui, puisque je suis simple chroniqueur dans l'émission de 'Quotidien'", indique-t-il.
Le journaliste du "19h30 médias" est revenu en détails sur sa phrase : "J'ai dit : 'On est une chaîne privée, on fait ce qu'on veut'. Est-ce que je regrette ces propos prononcés il y a un an ? La réponse est non. Pourquoi ? Je regrette une seule chose. Peut-être que j'aurais dû dire : 'On fait ce qu'on veut tant qu'on respecte les règles'. Les règles du pluralisme sont très strictes. Les règles, on les respecte à la lettre. C'est la réalité". "Pas une seule fois, 'Quotidien' n'a été condamné pour non-respect de ces règles de pluralisme. Pas une seule mise en demeure. Pas une seule mise en garde de l'Arcom", a insisté Julien Bellver. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.