Final en beauté hier pour Nicolas Bedos dans "On n'est pas couché". Après des mois d'absence, l'écrivain est revenu sur le plateau de Laurent Ruquier pour la dernière émission de la saison. Comme à son habitude, il a choisi de livrer une chronique très politique prenant pour cible l'extrême droite.
Nicolas Bedos a commencé par arriver sur le plateau déguisé en Natacha Polony. Il a ainsi choisi de camper le rôle de Pierre-Noël Fruchon, un militant beauf d'extrême droite ayant changé de sexe en espérant ainsi pouvoir remplacer la chroniqueuse sur le départ et faire triompher ses idées. Nicolas Bedos a alors fait le récit délirant de l'aventure de son personnage.
Animateur sur radio "Bleu Marine", ce militant est parti à la rencontre de Laurent Ruquier, ce "bobo du système", pour lui demander de lui offrir le poste vacant. Expliquant que l'"animateur homosexuel, communiste et myote" avait alors exigé que Natacha Polony soit remplacée par une femme pour respecter la parité, Pierre-Noël Fruchon a raconté comment il s'était fait couper son sexe de "40 centimètres" par un rabbin. Pour en apporter la preuve, il n'a d'ailleurs pas hésité à poser sur la table ce qui restait de son membre conservé dans un bocal.
Pierre-Noël Fruchon a également confié avoir procédé à une implantation mammaire chez le même "charcutier" que Nabilla. "Comme j'avais plus de thune, j'ai pris le modèle Catherine Barma (la productrice de 'On n'est pas couché', ndlr) ! 14 euros cinquante" a glissé Nicolas Bedos, avant de déboutonner brusquement son corsage pour dévoiler sa nouvelle poitrine.
Mais Pierre-Noël Fruchon a finalement appris que Laurent Ruquier avait offert le poste à Léa Salamé, "une putain d'immigré libanaise et pro-européenne". En colère, le militant a ainsi averti, en faisant référence à Marine Le Pen : "Madame Ruquier, j'y ai peut-être laissé ma queue mais je vous donne rendez-vous en mai 2017. Et vous verrez alors de quoi est capable une bonne-femme en colère". De manière générale, Nicolas Bedos a multiplié les clins d'oeil à l'actualité politique dans cette chronique, faisant notamment référence à la "fournée" de Jean-Marie Le Pen ou au score du FN aux dernières élections européennes.
L'écrivain a fini par enlever sa perruque et ses boucles d'oreilles. Il a tenu à remercier "très sincèrement" son "ami" Laurent Ruquier et Catherine Barma, qui l'ont "hébergé" cette année en lui laissant "une liberté totale avec toutes les conséquences que ça entraîne parfois". Et Nicolas Bedos de lancer : "Bonne route à la belle Natacha que je poursuivrai de mes avances sur toute les chaînes où elle ira. Merde à Aymeric Caron qui, contre toute attente, est un type délicieux en privé". Avant de conclure : "N'oubliez jamais, tout ça, ça n'est que de la télé !". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.