"On n'est pas couché" : "Plein d'humoristes sont passés et n'ont pas été diffusés", selon Marc-Antoine Le Bret

Pas de changement à la rentrée le samedi soir sur France 2. Laurent Ruquier sera de retour en deuxième partie de soirée avec une treizième saison de "On n'est pas couché", talk show produit par Catherine Barma, qui continue à signer de belles audiences chaque semaine. "Cette émission est cool, elle marche très bien, je pense que Laurent a raison de continuer. C'est une émission de qualité, qui invite des artistes qui ont des films à défendre. Il y a des vrais débats, des débats de fond, je trouve que c'est une belle émission", a réagi hier Marc-Antoine Le Bret.

Invité de #QHM, le "Quart d'heure médias" de puremedias.com, l'imitateur a été interrogé sur les critiques à l'encontre de l'émission, et notamment son manque de renouvellement en termes de plateau ou de générique. "Ils pourraient refaire le plateau", a reconnu l'humoriste, avant de tempérer immédiatement, précisant qu'il n'était "pas vraiment décorateur". "C'est toujours bien de renouveler son plateau, de renouveler ses chroniqueurs, mais si ça marche, ce sont les audiences qui décident", a-t-il ajouté.

Celui qui participait à l'émission il y a deux ans est ensuite revenu sur son expérience, et a avoué que l'exercice était difficile. "C'était très, très, très stressant. Il y avait Yann Moix qui défonçait quelqu'un et juste après j'arrivais sur le plateau en imitant. Les gens n'étaient pas forcément dans l'ambiance, donc il fallait un peu de temps. En tout cas, c'est très, très payant. Ca m'a amené une notoriété et plein de spectateurs dans les salles de spectacle. Des fidèles, des gens qui viennent me voir et qui me parlent encore de cette émission, qui est très prescriptrice. Et puis c'est cool de travailler avec Laurent, qui est hyper carré, réglo et qui répond à son téléphone !", a-t-il ajouté.

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Mais "On n'est pas couché" n'offre plus cette exposition à un humoriste depuis deux ans. Une situation qu'a évoquée Marc-Antoine Le Bret. "Je pense qu'ils n'en prennent pas parce qu'ils en ont testé pas mal et parce que c'est très dur. Plein de gens sont passés et n'ont pas été diffusés parce que c'est un exercice très difficile. Si on parle d'un événement grave, comme les attentats, et d'un coup on reçoit un humoriste, c'est difficile d'être drôle ! Déjà, faire une chronique à la télé, c'est difficile, mais sur un plateau comme ça, c'est encore plus difficile", a-t-il conclu. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.