Invité sur le plateau de l'émission "Face à Hanouna" ce dimanche 21 avril, Philippe Candeloro a annoncé que les Jeux olympiques de Paris se feraient sans lui. En effet, l'ancien patineur artistique, désormais consultant sportif pour France Télévisions, ne couvrira pas l'événement cet été. "Les Jeux olympiques 2024, il ne faut pas compter sur moi", a-t-il déclaré sur le plateau de Cyril Hanouna . "France Télévisions considère que je suis consultant en patinage artistique. Il n'y a pas de patinage artistique aux Jeux de Paris 2024 parce que cette discipline n'est présente qu'aux JO d'hiver. Donc en fait, on ne mélange pas les torchons et les serviettes...".
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Malgré son absence lors de cette grande rencontre sportive, Philippe Candeloro a rassuré les téléspectateurs en expliquant qu'il continuera à commenter les compétitions de patinage artistique avec Nelson Monfort, jusqu'à fin décembre 2024. "Avec Nelson Monfort, on va aller jusqu'à fin décembre 2024 pour commenter le patinage. Et lui, malheureusement, passé 71 ans, il ne pourra plus être salarié auprès de France Télévisions. Donc à la fin décembre, malheureusement, le duo de patinage s'arrête", précise le vice-champion du monde 1994 de patinage.
Pour le moment, aucune annonce n'a été faite sur un possible remplaçant. Philippe Candeloro explique qu'on ne lui a pas proposé de continuer "avec quelqu'un avec qui je pourrais bien m'entendre et me marrer autant que ce que je faisais avec Nelson pendant plus de 16 ans. Pour l'instant, je ne sais pas si je vais continuer à commenter le patinage après décembre 2024".
Lors de l'émission, Cyril Hanouna a évoqué "l'auto-censure" que dénonçait l'ancien patineur artistique auprès de "l'Équipe" en mars 2022. "Vous aviez confié devoir constamment vous auto-censurer lorsque vous commentez le patinage artistique sur France Télévisions", explique l'animateur. Philippe Candeloro précise qu'aujourd'hui, il ne peut plus dire ce qu'il veut devant les caméras.
"J'appelle ça de la discrimination invisible. En fait, c'est qu'on s'auto-censure. France Télévisions, quand ils sont venus me chercher, il y a 16 ans, c'était justement parce que j'avais cette grande gueule et ce côté un peu sympa. On venait écouter le patinage plus que le regarder". Le consultant sportif avoue s'ennuyer lorsqu'il est à l'antenne : "J'ai l'impression de faire du copier-coller d'une compétition à une autre. On ne peut plus être naturel".