Boycotté par la France insoumise. Invité ce matin dans "L'instant M" de Sonia Devillers sur France Inter, Yann Barthès a présenté les nouveautés de la rentrée de "Quotidien", dont sa nouvelle saison débute ce soir sur TMC. Au cours de l'entretien, le présentateur a assuré qu'il ne recevra pas de personnalités politiques cette saison sur son plateau. Il a également précisé que ses équipes étaient interdites de certains meetings, dont ceux de Jean-Luc Mélenchon, candidat LFI pour l'élection présidentielle de 2022.
Ces tensions entre le mouvement de gauche et l'émission produite par Bangumi remontent à octobre 2018. A l'époque, les sièges du Parti de gauche et de la France insoumise, ainsi que le domicile parisien de Jean-Luc Mélenchon, avaient été perquisitionnés par les forces de l'ordre dans le cadre de deux enquêtes préliminaires. Si les proches du leader insoumis avaient convié les équipes de "Quotidien" pour filmer la perquisition au siège de la France insoumise et le désormais culte "La République, c'est moi !", Jean-Luc Mélenchon avait considéré que le programme de TMC avait manipulé les images et avait été "complaisant" avec la police.
"Depuis que vous avez diffusé cette vidéo où on voit comment il réagit à une perquisition, il est fou de rage contre 'Quotidien'", a indiqué Sonia Devillers. "Sachant que ce sont eux qui nous ont appelés !", a répondu Yann Barthès, avant de sortir un mail imprimé reçu par la France insoumise : "On a fait une demande pour le tournage de ce week-end (des meetings de Jean-Luc Mélenchon, ndlr). 'Nous avons constaté qu'à chaque présence à nos événements, les équipes de 'Quotidien' s'affranchissent systématiquement des règles les plus élémentaires. Présence sur les zones non-autorisées pour les journalistes'. Ce qui est faux. 'Non respect des indications transmises par les équipes presse. Insistance pour interviewer des participants contre leur volonté. Mépris des consignes de sécurité".
"D'après eux, on méprise les consignes de sécurité. Donc, ils nous refusent", a souligné Yann Barthès, ajoutant : "On pourra approcher quand même la France insoumise via nos reportages. On peut graviter autour. Surtout, on peut les écouter. Mais ce sont leurs images". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.