Melissa McCarthy n'a décidément pas sa langue dans sa poche. L'actrice américaine de 45 ans a accordé ce week-end un long entretien au magazine britannique "The Guardian". L'occasion pour elle de revenir sur sa carrière, mais aussi et surtout de commenter les nombreuses réactions négatives quant à la sortie de son prochain film "S.O.S Fantômes 3".
La bande-annonce de ce nouveau reboot exclusivement féminin s'est en effet récemment imposée comme la plus détestée de l'histoire de YouTube, avec pas moins de 850.000 clics sur le bouton "J'aime pas" de la plateforme vidéo, contre un peu plus de 244.000 avis positifs. Un "bad buzz" généré par les fans de la franchise originale lancée dans les années 80, et dont Universal se serait bien passé. Depuis, le studio met tout en oeuvre pour faire oublier cet accueil glacial.
Une nouvelle bande-annonce a ainsi été mise en ligne et Melissa McCarthy a d'ores et déjà donné son avis sur la question il y a quelques jours. L'actrice affirme qu'elle-même a été déçue par le premier trailer, qui donnait selon elle l'impression que le film était une suite et non un reboot. Entre la colère générée par le reboot et une bande-annonce qui crée la confusion, difficile de savoir ce que les internautes ont le plus voulu sanctionner.
Mais dans son interview au "Guardian", Melissa McCarthy avoue malgré tout qu'elle a du mal à comprendre la violence des attaques. "Tous ces commentaires... Certains disent 'Vous ruinez mon enfance'... Sérieusement ?" répond-elle sèchement dans les colonnes du quotidien britannique. Et de poursuivre : "Quatre femmes qui font un film vont-elles vraiment ruiner ton enfance ? J'ai cette image des gens qui n'ont pas de familles, pas d'amis. Ils sont juste là à attendre, prêt à déverser leur haine dans ce faux monde qu'est celui d'internet. J'espère juste qu'ils trouveront un ami", lâche-t-elle ainsi.
Au passage, Melissa McCarthy profite de l'occasion pour rappeler une nouvelle fois que "S.O.S Fantômes" est un reboot, et n'est donc pas complètement fidèle à l'original des années 1980. "Nous n'interprétons pas les personnages originaux", martèle-t-elle. Une réponse aux nombreux fans du classique américain "Ghostbusters", horrifiés de voir leurs héros d'enfance campés par quatre femmes.
- Loïc Gugenheim