James Franco sur le banc des accusés. Dimanche soir, l'acteur de 39 ans faisait partie des grands gagnants de la 75e cérémonie des Golden Globes. Le comédien a en effet été désigné meilleur acteur dans un film de comédie ou musical grâce à son rôle dans "The Disaster Artist", long métrage dont il est par ailleurs le réalisateur. Une belle victoire pour l'acteur qui recevait ainsi son deuxième Golden Globe en un peu moins de vingt ans de carrière.
Mais cette victoire a été entachée par des accusations d'agression ou de harcèlement sexuel formulées à son encontre sur Twitter. Plusieurs actrices n'ont en effet pas supporté de voir le comédien arborer un badge de soutien à la campagne "Time's Up", à l'instar de nombreuses autres personnalités présentes. L'actrice Violet Paley a ainsi posté à l'intention du comédien : "Te souviens-tu de la fois où tu as appuyé ma tête vers ton pénis à découvert ?", avant d'ajouter "Et de cette autre fois où tu as proposé à mon amie de venir à ton hôtel alors qu'elle avait 17 ans ? Après que tu aies déjà été pris à faire la même chose à une autre fille de 17 ans ?".
L'actrice précise avoir ensuite reçu des excuses de James Franco "il y a quelques semaines", assurant que l'acteur se serait excusé de son comportement envers elle et "quelques autres filles". Dans la foulée, la comédienne Ally Sheedy ("The Breakfast Club"), qui avait partagé l'affiche d'une pièce de théâtre avec James Franco en 2014, postait un message moins équivoque sur le réseau social - et effacé par la suite : "James Franco vient de gagner. S'il vous plaît, ne me demandez jamais pourquoi j'ai quitté le monde du cinéma et de la télé".
Invité sur le plateau du "Late Show with Stephen Colbert" ce mardi, James Franco a répondu à ces accusations. Il a d'abord affirmé qu'il n'avait "aucune idée" de ce qu'il avait pu faire de mal à Ally Sheedy, assurant avoir passé de "bons moments" avec elle. Eu égard aux autres accusations, formulées notamment par Violey Paley, le comédien a expliqué avoir vu "des choses inexactes sur Twitter", ajoutant qu'il "soutient les personnes qui dénoncent et qui peuvent parler parce qu'elles n'ont pas pu parler pendant longtemps". "Je ne veux pas les faire taire", a conclu l'acteur qui a par ailleurs été privé d'un échange avec les lecteurs du "New York Times" suite à la révélation de ces accusations.