Tatie Bernadette. Ce week-end, l'épouse de Jacques Chirac a gagné à Brive, où elle était inscrite comme suppléante pour les départementales 2015. Plus globalement, c'est le fief de François Hollande, la Corrèze, qui bascule à droite avec 11 des 19 cantons du département. Bernadette Chirac était donc heureuse dimanche soir, bien plus stressée quelques heures plus tôt. Suivie par "La Nouvelle Edition" de Canal+, elle n'a pas caché son agacement face aux questions posées par le journaliste. "Vous m'aviez dit que c'était pour faire des images dans les rues de Brive ! Et qu'est-ce que je vois, vous n'arrêtez pas de me poser des questions", lâche-t-elle très agacée au micro de Jean-Thomas Roux.
Interrogée plus tard par une habitante de la ville, elle vise cette fois le Chef de l'Etat : "Vous savez peut-être que monsieur Hollande m'a chassée ! Il a coupé mon canton en trois !". Quand la passante lui rappelle ses bonnes relations avec Jacques Chirac : "Du tout, il est très habile, il le fait croire ! Il vient faire une visite l'été et il fait croire aux gens qu'ils sont en bons termes". A un autre Briviste qui fait référence maladroitement à son âge avancé : "Surveillez votre langage !". Puis, quand le journaliste revient à la charge pour tenter de comprendre les enjeux du scrutin : "Vous ne pouvez pas comprendre, c'est extrêmement subtil !". Et vlan.
Réputée pour son mauvais caractère, Bernadette Chirac, jamais sans son vison en hiver, ne manque jamais une occasion de le prouver face aux journalistes. Interrogée une semaine plus tôt par Europe 1 sur sa joie après les résultats du premier tour, elle s'amusait déjà : "Parce que vous trouvez que j'ai l'air grognasse quelquefois ?". Le journaliste, surpris : "J'ai dit ça, moi ?". "Vous l'avez suggéré", tacle Bernadette Chirac.
Peau de vache assumée, Bernadette Chirac avait déjà en 2013 recadré une journaliste d'iTELE en direct ou, plus drôle, lancé des regards noirs à son mari pris en flagrand délit de drague. Récemment, Patrick Cohen s'était sévèrement moqué de Bernadette Chirac dans son billet d'humeur sur France Inter.