Cécile Duflot a semble-t-il bien du mal à maitriser l'outil de communication qu'est Twitter. Après avoir traité un journaliste de "connard" il y a quelques semaines sur le site de micro-blogging et supprimé le message dans la foulée, la secrétaire nationale de EELV a récidivé. Ce mercredi, elle a commenté en direct l'annonce officielle de la candidature de Nicolas Sarkozy au 20 Heures de TF1, puis effacé tous ses tweets, provoquant l'incompréhension des internautes.
Tout au long de l'intervention du Chef de l'Etat, l'écologiste a ainsi publié plusieurs commentaires ironiques tels que : "Ah... Y'a quelqu'un qui m'a dit qu'il était candidat..." faisant allusion à la chanson de Carla Bruni, ou encore "Il était un petit homme Pirouette Cacahouète", très vite retweetés par quelques uns de ses 52.000 abonnés, et donc toujours visibles. Mais quelques instants plus tard, elle efface ses tweets, s'attirant des remarques acerbes sur le réseau social.
Cécile Duflot tente alors de se justifier : "Les tweets précédents étaient des bulles en même temps que... Envolés désormais..." et explique ensuite dans un "messages aux journalistes" qu'ils n'avaient de sens qu'en "temps réel" et n'étaient pas à "reproduire surtout isolés". Plus tard, elle dément ne pas assumer ses propos : "J'assume mais ne veux pas qu'on le publie comme la "déclaration" de la secrétaire nationale d'EELV".
A l'image du ministre de l'Industrie Eric Besson, célèbre pour ses bourdes sur Twitter ou de la ministre de l'Apprentissage Nadine Morano, connue pour ses clashs sur le site de micro-blogging, Cécile Duflot s'est déjà rendue coupable de quelques maladresses sur la toile. Sévèrement malmenée dans un article de L'Union, elle avait traité le journaliste de "connard" sur Twitter avant de retirer le message en question. Une mauvaise habitude en matière de communication 2.0 pour l'écologiste, qui avait déjà, après une interview, accusé Jean-Pierre Elkabbach d'avoir été "partisan" sur Facebook avant de démentir la déclaration quelques heures plus tard, expliquant que sa page était gérée par ses militants.