Clem et Jean-Mat' récidivent. Ce matin, Patrick Cohen et les équipes de la matinale de France Inter recevaient un nouveau candidat à la présidentielle en la personne de François Fillon. Pour l'occasion, l'humoriste Charline Vanhoenacker, flanquée de son compère Guillaume Meurice est venue en studio lire son traditionnel billet quotidien face à l'invité du jour. Les deux comparses en ont profité pour se glisser à nouveau dans les costumes de Clem et Jean-Mat' de l'agence de communication Win-Win. Il y a quelques semaines, ce tandem de bobos caricaturaux s'était déjà payé Emmanuel Macron.
"Respire François, on est cool" débutent les deux humoristes, lui annonçant qu'il est déjà "à la mi-temps du 7/9" et qu'il n'a plus qu'à tenir jusqu'à 8h55, créneau horaire de la chronique de Frédéric Beigbeder, "la quintessence du bobo tee-shirt cheveux gras". Charline Vanhoenacker lui promet d'ailleurs qu'en comparaison, Christine Angot, c'est... "Michel Sardou". Les deux faux-communicants proposent ensuite leurs services au candidat, lui assurant qu'ils ont briefé Jean Lassalle pour le débat à onze, en lui faisant notamment boire "un litre de Ricard" !
"Faut bosser le côté popu François ! Regarde Poutou, il a pas besoin d'un costard à 13.000 boules" assènent ensuite les deux humoristes, ironisant sur "le vieux tee-shirt Emmaüs" porté par le candidat du NPA lors du débat à onze. "Et puis c'est quoi cette histoire de faire un procès à Poutou ? Avec quel argent ? T'arrives déjà pas à mettre de côté alors..." s'amusent-ils ensuite, le rassurant en lui rappelant que leurs conseils sont gratuits car "payés par Radio France".
"Le feuilleton des affaires c'est plus possible" lui lancent-ils quelques instants plus tard, lâchant "Ta campagne, c'est 'Breaking Bad', faudrait que ça redevienne 'Louis la brocante', plus calme". "Attention, dans la deuxième heure, tu vas avoir le piège des questions des auditeurs" l'avertit ensuite Guillaume Meurice. "Oui, tu peux tomber sur des excités krypto-marxistes, c'est France Inter, n'oublie pas !" renchérit Charline Vanhoenacker. "Mais panique pas, on a demandé à Ruth Elkrief et Jean-Pierre Elkabbach de saturer le standard" le rassurent-ils, lui conseillant également d'adopter un ton plus léger.
"Fais des blagues, des devinettes" lui conseille ensuite Guillaume Meurice avant de lui en proposer une. "Monsieur et Madame 'Rends l'ar' ont un fils, comment l'appellent-ils ?" interroge-t-il avant de lâcher la réponse, "Jean-François Rends l'ar". "Ah ! Rends l'argent François ! Oh c'est excellent ça !" s'amuse alors Charline Vanhoenacker. Une séquence que puremedias.com vous propose de découvrir.