Elle pointe la "responsabilité des médias". Ce vendredi, l'humoriste de France Inter Charline Vanhoenacker accorde un entretien à "20 Minutes" à l'occasion de la sortie de son essai, intitulé "Aux vannes, citoyens !". Au cours de cette interview, la comique de la matinale de Nicolas Demorand et Léa Salamé, regrette que les chaînes de télévision et les stations de radio donnent autant de temps de parole à Marine Le Pen et Eric Zemmour.
"Ce qui est le plus compliqué pour moi, c'est de devoir les entendre matin, midi et soir, et de les croiser dans les couloirs de la radio pour laquelle je travaille. Je n'ai pas été habituée à ça", commence-t-elle. Et de lancer : "Pour moi, ce ne sont pas des partis démocratiques. Ce sont des amis de Poutine. Il y en a un qui veut changer le prénom des gens ! C'est antidémocratique. Et puis à chaque fois qu'ils ouvrent la bouche, ils frôlent quand même l'ennui judiciaire".
Charline Vanhoenacker estime ainsi qu'il y a "une responsabilité des médias" dans la manière de traiter ces deux candidats à la présidentielle. "Enfin, maintenant, le Rassemblement national est représenté à l'Assemblée nationale, donc là, c'est un peu foutu. Aujourd'hui, on est dans un pays où quelqu'un tient le chronomètre et va dire 'Attention, le RN n'a pas assez parlé'. Je trouve ça aberrant", poursuit-elle. Et de terminer en blaguant : "C'est la preuve que je ne suis pas encore assez bien intégrée".