Une légère évolution. Comme chaque année, le Conseil supérieur de l'audiovisuel publie son Baromètre sur la diversité à la télévision, dans lequel il évalue la perception des acteurs du petit écran, selon les critères de l'origine, des catégories socio-professionnelles, de l'âge ou du handicap. De plus, ce rapport prend en compte des jugements qualificatifs de ces personnes, déterminant leur attitude positive, négative ou neutre lors de leur intervention à l'écran.
Concernant la représentation des personnes "perçues comme non blanches" à l'antenne, elle est en hausse par rapport à 2015 et 2014. En effet, en 2016, 16% des personnes intervenant à la télévision entrées dans ce critère, alors qu'elles n'étaient que 14% les années précédentes. Toutefois, cette catégorie d'individus incarne à 25% des attitudes négatives à l'écran, contre 23% pour des attitudes positives. Enfin, il est à noter que les personnes "perçues comme non blanches" apparaissent à la télévision à hauteur de 34% dans les activités marginales ou illégales.
Il existe aussi toujours une disparité sur les âges des intervenants à la télévision. Les moins de 20 ans, ainsi que les plus de 65 ans sont très peu présents à l'antenne, représentent respectivement 9% et 4% des personnes apparaissant à l'écran, alors que ces catégories constituent 25% et 19% de la population française. Ce sont principalement les catégories socio-professionnelles, appelées "CSP+" qui figurent à l'écran lorsqu'on a allume sa télévision. Atteignant son niveau le plus élevé observé depuis 2013, elles représentent 76% des individus apparaissant à l'antenne, alors que seulement 27% des Français appartiennent à ces catégories socio-professionnelles.